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Élevage professionnel de Shiba inu et Chiens finnois de laponie
Élevage Sélectionné par le club de race 2023
12560 - Saint Saturnin de Lenne, Aveyron (12)
NARDUZZI Elisa
0610402568


Système d'élevage : Non aux "usines à chiots" !
Dans cet article sur ma série sur les systèmes d'élevage nous allons parler de ces élevages qui sont considérés comme "usines à chiots".
On peut facilement comprendre avec ce terme et l'illustration très métaphorique de cet article qu'il ne s'agit pas de quelque chose de très positif. En effet, ce qui est dénommé ainsi représente les élevages produisant des portées en masse et ayant vraiment peu de considération pour les races ( santé, standard...), les chiots et les adultes, les adoptants.
Je peux dire dès maintenant qu'il s'agit des élevages qu'il faut éviter à tout prix !
Je vais donc vous décrire sur plusieurs points pour quelles raisons.
Cet article est vraiment un développement de ce qui a déjà pu être décrit dans ma rubrique "choisir un élevage", que je vous conseille vivement de consulter si ce n'est pas déjà fait.
Dans cet article je vais parler des deux races que j'élève, mais évidement cela est à prendre en compte pour absolument toutes les races.
1. Respect des races :
a) Le standard :
Bien souvent les chiens présents dans ces élevages ne représentent pas vraiment ce que l'on recherche physiquement sur les races. Ce sont des chiens suffisamment ressemblant au standard pour passer la confirmation, soit sans gros défauts rédhibitoires... Mais qui présentent malgré tout un ensemble de petits défauts non recherchés dans le standard. Les éleveurs de ce type de structure ne font absolument pas attention à tout ça puisque l'objectif principal n'est pas de garantir un beau chien représentatif de la race mais juste de produire des chiots rapidement, facilement et à bas coût. Ainsi sont observés des cheptels entier de chiens qui n'auraient pas été sélectionnés par des éleveurs sérieux pour la reproduction. Ces chiens là se reproduisent entre eux sans aucune réflexion dans les mariages. C'est par ailleurs quasiment toujours les même mariages qui sont fait, avec une petite poignée de mâles pour plusieurs femelles. L'éleveur "usine" ne cherchera pas à faire des mariages intéressants, varier le pool génétique, combler les défauts de ses chiens... Il utilisera constamment ses mâles sans jamais se soucier du résultat.
Au niveau morphologique il faut savoir que, au delà de faire reproduire des chiens qui feront des chiots qui s'éloignent du standard et qui ne seront souvent pas très jolis ( encore une fois d'un point de vue du standard )... Il y a également la fixation de certains gènes sur les lignées conduisant à des défauts physiques pouvant avoir une incidence sur la vie du chien. Je pense notamment aux défauts de structure ou d'aplombs. Par exemple faire reproduire ensemble des chiens ayant des poignets dit "cassés" ( hyperlaxe) peut entraîner des pathologies articulaires sur la descendance. Tout comme faire reproduire des chiens aux dos longs et creux ensemble pouvant conduire à des problématiques à l'avenir aussi.
En bref, choisir ses mariages et vouloir produire de beaux chiots correspondant au maximum au standard ce n'est pas donné à tout le monde. C'est beaucoup d'implication. Ça demande du temps d'observation pour voir les qualités et défauts de ses chiens, ça demande des sorties en expositions canine pour être aidé à les voir. Ça demande des finances quand il faut aller chercher en saillies extérieure un mâle qui correspond mieux à une chienne, ne pas faire toujours les même mariage.
Acheter en élevage usine c'est prendre le risque d'avoir un chiot qui ne ressemblera pas vraiment à la race que l'on souhaite... Ou alors si : dans sa version "bas de gamme".
Je tiens d'ailleurs à souligner que l'on observe souvent dans ces élevages une multitude de races, qui n'ont parfois aucun rapport les unes avec les autres, suivants les courants de mode. Il faut savoir que au delà de 3 races en élevage ça commence à faire beaucoup trop. Il est impossible d'être à fond pour plusieurs races dans sa sélection. C'est souvent comme ça que l'on remarque les usines, l'objectif on le rappelle est de vendre en masse donc ils tentent de toucher un maximum de profils d'adoptants avec plusieurs races différentes ( et bien souvent à la mode, hélas ).
b) La santé :
Dans chaque race il y a des tests de santé à absolument faire avant de mettre les chiens à la reproduction afin de s'assurer de ne pas faire naître des chiots avec des pathologies pouvant être génétiques.
En ce qui concerne le Shiba ce qui est demandé c'est : la dysplasie de la hanche, la luxation des rotules, les tares oculaires. Pour les finnois il s'agit de : la dysplasie des hanches, les tares oculaires, l'APR génétique et la maladie de pompe ( GSDII).
Les éleveurs "usines" ne font pas ces tests de santé, ou très partiellement. Ce sont des tests qui ont un coût mais qui sont très important dans la sélection des reproducteurs. Mais ce type d'élevage préfère ne pas dépenser d'argent là dedans et font de la reproduction à l'aveuglette sur plusieurs générations. Il n'est donc pas rare du tout que les chiots issus de ces élevages soient atteints ou porteurs génétiquement de pathologies puisqu'aucune sélection n'est faite là dessus non plus.
En France les tests de santé ne sont pas obligatoires pour faire de la reproduction. Les tests de santé doivent avoir été réalisés avec des lectures officielles, enregistrées et consultables sur le site LOF select.
Par contre, tous les chiens doivent être identifiés génétiquement afin de pouvoir produire des chiots LOF ! C'est une obligation et cela n'est en aucun cas un gage de sérieux puisque tous les éleveurs LOF doivent le faire.
c) LOF et non LOF :
Le LOF signifie "Livre des Origines Françaises", ainsi lorsque l'on dit qu'un chien est inscrit au LOF, c'est qu'il est enregistré par les services de la Centrale Canine car ses parents sont confirmés au LOF. Le LOF c'est le strict minimum en terme de qualité. Il garantie la traçabilité du chiot avec l'édition de son pedigree. Mais aussi la possibilité de consulter les pages des chiens sur le site "lof select" et ainsi voir les ascendants, les tests de santé réalisés, les résultats d'expositions, le nombre de portées faites par les reproducteurs. Le LOF est la seule chose qui garantie que le chiot est "pure race", qu'il soit issu d'un bon ou d'un mauvais élevage.
Certains éleveurs produisent des chiots non LOF ( parents LOF mais pas confirmés, parents pas LOF) il n'y a donc, comme écrit au dessus, aucune garantie de traçabilité que le chiot soit vraiment "pure race" ou plutôt issu de croisement. Les éleveurs qui font des portées non LOF bien souvent ne font aucun test de santé et ne veillent pas non plus au standard. Le but c'est encore de vendre à moindre coût de la "mauvaise qualité".
Il n'y a donc aucun débat à avoir sur ce point, un élevage doit absolument produire du LOF, même si celui ci ne garantie pas la qualité, il fait au moins cette office de traçabilité. Il faut savoir que le non LOF cache toujours quelque chose de pas joli.
2. Les conditions de vie :
Bien souvent, pas systématiquement certes, les conditions de vie dans ces élevages ne sont pas idéales pour les chiens. Voire même dans les cas extrêmes il s'agit de réelles négligences et maltraitance. Rappelons le, souvent l'objectif est de vendre des chiots en masse à moindre coût. On se retrouve donc sur des systèmes assez intensifs et comme tout système de ce type de nombreux besoins des animaux sont bafoués. Cela va être par exemple des chiens qui ne sortent jamais de leurs chenils, qui n'ont rien pour s'occuper et qui peuvent souvent souffrir d'ennui et de stéréotypies, qui n'ont pas suffisamment de vrais contacts sociaux autant avec l'humain que les congénères, ect.
Le nombre de chiens sur la structure peut aussi être vraiment important.
Au niveau de la reproduction cela peut être des chiennes qui n'ont pas de repos entre les portées et qui vont vraiment en faire beaucoup. Pour rappel on met dans nos races les chiennes à la retraite à maximum 8 ans et ayant fait maximum 6 portées dans leurs vies, avec en général une portée par an. Les usines vont souvent bien au delà de ça sans s'en soucier.
Il est possible d'observer aussi des structures qui ne sont pas aux normes ou qui ne vont pas dans le sens du bien-être des chiens. L'hygiène peut aussi facilement être remis en cause dans certains établissements.
Donc bien-sûr, quand on lit tout ça ce n'est pas vraiment dans ce type de structure que l'on a envie de prendre un chiot.
3. La sociabilisation :
Vous vous doutez que si tout les points qui ont été soulevés ci dessus révèlent de terribles défaillances, la sociabilisation des chiots n'est pas mieux. C'est par ailleurs le point qui a le plus de conséquences directes sur les adoptants. Car en effet, si les défauts physiques, le manque de tests de santé ou les conditions de vie des chiens ne peuvent pas toujours être perçues par les familles... Le chiot qui arrive chez eux tout craintif, sans aucun code et avec des troubles du comportement se remarque bien plus.
Même si le chiot n'est resté que 8 semaines à l'élevage, cela suffit pour sérieusement lui faire prendre un mauvais départ dans la vie. On se doute que les éleveurs peu passionnés par ce qu'ils font ne prendront pas le temps d'apprendre aux chiots la familiarisation avec l'environnement, les contacts sociaux, les manipulations. Les chiots sont avec leurs mères h24 et souvent sans autres chiens, sans occupation, parfois même sans sorties en dehors de leurs chenils. Les interactions avec l'Homme sont très sommaires, elles ne représentent que les actions de nourrissage, de nettoyage et quelques soins rapides essentiels.
Les conséquences sont très graves puisque les chiots une fois adoptés se trouvent directement plongés dans "le grand bain" sans avoir vu quoi que ce soit avant et appris à réagir en conséquence. Le résultat pour les familles est terrible. Elles qui pensaient démarrer un travail d'éducation tout à fait classique se retrouvent à compenser des traumas et des troubles du comportements liés au manque de stimulation à l'élevage. Des chiots qui ont tout à apprendre, parfois même jusqu'à accepter d'être touchés par un humain.
Prendre un chiot dans ce type d'élevage c'est prendre le risque de gérer un pauvre animal sans aucun repère avec des conséquences sur parfois sa vie toute entière, malgré le travail très impliqué que peuvent mettre en place les familles.
4. La vente :
Comme tout le reste, le mode de vente est sans soin ni sérieux. Les familles ne sont aucunement sélectionnées, c'est à dire que les éleveurs ne prennent pas le temps de discuter avec elles et vérifier si la race correspond à leur mode de vie par exemple. Aucune information ne sera donnée, l'unique but est de vendre, peu importe à qui et dans quelles conditions. Donc on peut s'imaginer le nombre de personnes achetant des chiots sans connaître la race dans son comportement et avoir un chien qui ne correspond pas à leur mode vie. Combien de personnes aussi qui ne devraient jamais avoir de chiens car en incapacité de s'en occuper correctement pouvant acheter des chiots dans ces usines...?
Bien souvent ces éleveurs vendent aussi en salon du chiot, qui est absolument à proscrire puisque les exposants ne sont que des éleveurs "usines" et qui favorisent l'achat coup de coeur pas réfléchi.
Les chiots vendus sont très souvent à prix bradés comparés aux élevages éthiques, attirant facilement les personnes qui ne se posent que la question du prix et qui ne comprennent pas de telles différences de coûts entre deux chiots de la même race.
Il faut aussi bien évidement penser que si aucun conseil ni discussion n'ont eu lieu en amont de la vente, il n'y en aura pas après non plus. Une fois les chiots vendus les éleveurs ne font absolument pas de suivi de leurs chiots. Ils seront aux abonnés absents pour répondre aux interrogations des adoptants.
> En clair, avec ce développement sur le sujet des élevages "usines" on comprend vraiment pourquoi il ne faut pas adopter son chiot dans ce type de structure. Les risques comportementaux et de santé sont bien trop importants, ils doivent être pris en compte même face à un prix largement plus bas qu'en élevage éthique.
Ces élevages font du mal aux races et il est vraiment important de privilégier les éleveurs qui oeuvrent pour la pérennité de celles ci.
Image générée par IA.

Système d'élevage : Non aux particuliers qui font de la reproduction !
Dans cet article de ma série sur les système d'élevage nous allons parler des particuliers qui font reproduire leurs chiens et pour quelles raisons cela n'est pas à promouvoir.
Combien de particuliers veulent faire une portée à leurs chiennes ou proposent leurs mâles en saillies ? Hélas des centaines chaque années.
Le particulier qui s'improvise éleveur est l'un des fléaux du monde de l'élevage, voire du monde canin tout court. Au même titre que les élevages "usines", ce "système d'élevage" nuit vraiment aux races de chiens. Il est également une des raisons première du nombre grandissant de chiens en refuges chaque année. Que ce soit avec des portées issus de chiens de races ou non.
Il y a le particulier qui veut faire les choses bien et qui joue le jeu en faisant une production LOF, en testant ses chiens et/ou qui recherche un mâle testé, qui se renseigne à fond sur la race et la reproduction. En clair : il essaye de se calquer à ce que ferait un élevage éthique mais à une toute petite échelle, voire pour juste une portée.
À ce propos, la Centrale Canine propose des siret provisoires aux particuliers qui souhaitent faire une portée LOF par an à leur chienne.
Mais selon moi, et il s'agit seulement de mon humble avis d'éleveuse professionnelle... Ça ne devrait pas exister : soit on est éleveur professionnel et donc on a un Siret fixe comme tout le monde, on veut faire les choses bien et on s'implique dans cette activité... Soit on ne se considère pas comme éleveur et on ne fait tout simplement pas de reproduction.
À mon sens il y a assez d'éleveurs professionnels pour que des particuliers qui ont juste envie d'essayer s'y mettent aussi. Je ne pense pas que des portées hors élevages professionnels juste pour le fun, même quand c'est bien fait, aient un réel intérêt pour la race et le monde de l'élevage de manière générale. Surtout que selon moi, ceux qui font une portée par an à leurs chiennes devraient être considérés comme éleveur au même titre que les autres et donc avoir un siret fixe. Et ça pour moi c'est ok, c'est de l'élevage, il peut y avoir une réelle réflexion et sélection au fil des portées, mais aussi une possible implication dans la race. Mais juste une portée comme ça pour voir et puis c'est tout... J'ai du mal. Laissons le métier d'éleveur aux éleveurs. Ce n'est que mon avis.
Bref, reprenons... Je disais donc qu'il y a soit ceux qui veulent faire les choses bien..
Soit ceux qui font n'importe quoi et qui sont LE véritable fléau.
Vous allez voir, si vous avez déjà lu l'article sur les élevages "usines" il y a certains paragraphes qui seront très similaires.
1. Selon la loi :
Pour vendre des chiots aujourd'hui il faut absolument être professionnel ou dérogatoire, soit avoir un numéro de Siret fixe ou provisoire. Pour produire une seule portée au LOF par an comme écrit plus haut la Centrale Canine fournit un siret provisoire. En revanche pour produire plusieurs portées par an ou du non LOF il faut avoir un siret professionnel fixe. Donc oui, par exemple pour un particulier qui veut faire une portée à sa chienne dans sa vie en non LOF, il doit avoir un siret professionnel fixe... Et ça c'est ce que l'écrasante majorité des particuliers ne font pas. Donc en effet, toute portée non LOF sans siret provisoire n'a pas le droit d'être vendue. Quoi qu'il en soit, il est interdit de vendre des chiots sans siret. Ces chiots pourraient être donnés en revanche... Mais on est d'accord que ça se passe rarement comme ça.
Toute personne faisant une portée doit avoir au minimum un certificat de connaissances ( l'ACACED). L'éleveur doit être affilié à la MSA. Son activité est déclarée auprès de la DDPP. Il doit avoir un vétérinaire sanitaire. Il doit tenir à jour un registre d'entrée et de sortie ainsi que de soins. Il doit avoir un règlement sanitaire. Il doit déclarer ses revenus aux impôts.
On est d'accord que rares ceux sont qui font tout ça, pas vrai ?
2. Le respect des races :
a) Le standard :
Dans la majorité des cas les particuliers qui veulent faire reproduire leurs chiens n'ont aucune notion du standard ni de ce qu'on recherche dans la race. L'objectif c'est de faire des bébés à la chienne pour les vendre et/ou en garder un, ou récupérer un billet sur la vente d'une saillie. Donc faire reproduire des chiens qui ne devraient pas l'être c'est pas quelque chose qui vient à l'esprit de ces particuliers en général.
Parfois donc les chiens reproduits ne représentent pas vraiment ce que l'on recherche physiquement sur les races. Ce sont des chiens suffisamment ressemblants au standard pour passer la confirmation, soit sans gros défaut rédhibitoire... Ou au contraire des chiens ayant des gros défauts de standard qui ne seraient pas confirmables. Ils présentent aussi parfois tout un ensemble de petits défauts non recherchés dans le standard. Tout ces petits détails ça le particulier il ne le voit pas en général. Pour eux leurs chiens c'est les plus beaux. Ces chiens là se reproduisent entre eux sans aucune réflexion dans les mariages. Le mâle peut être celui du voisin, du cousin, ou trouvé sur Leboncoin.
Au niveau morphologique il faut savoir que, au delà de faire reproduire des chiens qui feront des chiots qui s'éloignent du standard et qui ne seront souvent pas très jolis ( encore une fois d'un point de vue du standard )... Il y a également la fixation de certains gènes sur les lignées conduisant à des défauts physiques pouvants avoir une incidence sur la vie du chien. Je pense notamment aux défauts de structure ou d'aplombs. Par exemple faire reproduire ensemble des chiens ayant des poignets dit "cassés" ( hyperlaxe) peut entraîner des pathologies articulaires sur la descendance. Tout comme faire reproduire des chiens aux dos longs et creux ensemble pouvant conduire à des problématiques à l'avenir aussi.
En bref, choisir ses mariages et vouloir produire de beaux chiots correspondants au maximum au standard ce n'est pas donné à tout le monde. C'est beaucoup d'implication. Ça demande du temps d'observation pour voir les qualités et défauts de ses chiens, ça demande des sorties en expositions canines pour être aidé à les voir.
Acheter à un particulier c'est prendre le risque d'avoir un chiot qui ne ressemblera pas vraiment à la race que l'on souhaite... Ou alors si : dans sa version "bas de gamme".
b) Santé :
Bien souvent les chiens de particuliers qui reproduisent ne sont pas du tout testés pour les maladies recherchées par le club de race.
Dans chaque race il y a des tests de santé à absolument faire avant de mettre les chiens à la reproduction afin de s'assurer de ne pas faire naître des chiots avec des pathologies pouvant être génétiques.
En ce qui concerne le Shiba ce qui est demandé c'est : la dysplasie de la hanche, la luxation des rotules, les tares oculaires. Pour les finnois il s'agit de : la dysplasie des hanches, les tares oculaires, l'APR génétique et la maladie de pompe ( GSDII).
Les particuliers n'ont bien souvent pas connaissance de l'existence et l'importance de ces tests, ou bien n'en prennent pas compte car "ça va c'est juste pour une portée ou deux, puis le chien il va bien".
Ce sont des tests qui ont un coût mais qui sont très important dans la sélection des reproducteurs. Il n'est donc pas rare du tout que les chiots issus de particuliers soient atteints ou porteurs génétiquement de pathologies puisqu'aucune sélection n'est faite là dessus non plus.
En France les tests de santé ne sont pas obligatoires pour faire de la reproduction. Les tests de santé doivent avoir été réalisés avec des lectures officielles, enregistrées et consultables sur le site LOF select.
Par contre, tous les chiens doivent être identifiés génétiquement afin de pouvoir produire des chiots LOF ! C'est une obligation et cela n'est en aucun cas un gage de sérieux puisque tous les producteurs LOF doivent le faire.
c ) LOF et non LOF :
Là on rentre dans le vif du sujet avec les particuliers. Bien souvent il s'agit de portées non LOF, issues de chiens non LOF ou LOF mais pas confirmé ( ou seulement un des deux parents).
Le LOF signifie "Livre des Origines Françaises", ainsi lorsque l'on dit qu'un chien est inscrit au LOF, c'est qu'il est enregistré par les services de la Centrale Canine car ses parents sont confirmés au LOF. Le LOF c'est le strict minimum en terme de qualité. Il garantie la traçabilité du chiot avec l'édition de son pedigree. Mais aussi la possibilité de consulter les pages des chiens sur le site "lof select" et ainsi voir les ascendants, les tests de santé réalisés, les résultats d'expositions, le nombre de portées faites par les reproducteurs. Le LOF est la seule chose qui garantie que le chiot est "pure race", qu'il soit issu d'un bon ou d'un mauvais élevage, ou de chez un particulier.
En non LOF il n'y a donc, comme écrit au dessus, aucune garantie de traçabilité que le chiot soit vraiment "pure race" ou plutôt issu de croisement.
Il n'y a donc aucun débat à avoir sur ce point, le LOF c'est la base et c'est important... Et si seulement une plus grande partie des particuliers inscrivaient au LOF ça serait déjà un poil plus sérieux, même si ça ne fait pas tout.
3. Formations et qualifications :
Être éleveur ça demande des connaissances importantes en reproduction, il ne s'agit en réalité pas juste de laisser faire les choses et s'émerveiller d'avoir des chiots. Il y a beaucoup de connaissances qui viennent avec l'expérience. Donc ça on ne peut pas le reprocher à certains particuliers, comme on ne pourrait pas non plus le reprocher à de jeunes éleveurs.
Cependant, il faut avoir au minimum l'ACACED comme indiqué plus haut, mais celui ci n'est absolument pas suffisant pour prétendre pouvoir faire de l'élevage.
Il y a des moyens de s'informer au maximum avant de faire de la reproduction, déjà tout simplement grâce à internet et de nombreux livres...
Des formations longues existent afin de pouvoir pratiquer ce métier comme des BEP ou BAC professionnels. Ils sont selon moi ce qu'il y a de plus complet avant de se lancer.
4. Bien séance du projet :
a) Gestion de la reproduction :
La reproduction d'une espèce c'est quelque chose de pointu. Comme je disais plus haut il ne suffit pas de mettre les chiens ensemble et de laisser faire. Il est important de bien connaître et observer les cycles de sa chienne. La chienne en gestation peut nécessiter des besoins particuliers qu'il faut savoir déceler. Il y a les échographies et la radiographie de comptage que souvent les particuliers ne font pas, alors que c'est vraiment important et sécurisant. Enfin, la mise bas n'est jamais sans risque et il faut savoir comment les choses doivent se passer et comment réagir en cas de problèmes. Combien de particuliers mettent la vie de leurs chiennes en danger parce qu'ils ne savent pas gérer une mise bas problématique. Les chiots peuvent aussi nécessiter des soins d'urgence dès la naissance. Il faut faire attention à pleins de choses entre la maman et les bébés. Tout ça ça ne s'apprend pas comme ça par magie. Il faut se former, il faut observer d'autres personnes le faire, comprendre pourquoi et comment les choses fonctionnent. Ce que beaucoup de particuliers ne font pas... et préfèrent faire des posts qui relèvent de questions de vie ou de mort pour leurs chiennes sur des groupes Facebook.
b) Sociabilisation :
Comme pour le reste, la sociabilisation d'un chiot ça nécessite des connaissances et des compétences. Je vous assure qu'il ne s'agit pas juste de les avoir à la maison et attendre que le temps passe. Il faut savoir observer, mettre en place des programme de sociabilisation adaptés à l'âge des chiots, savoir adapter son comportement au cas par cas, ect.... Donc parfois non, avoir les chiots dans la maison ça ne suffit pas. Il faut leur apporter de l'attention et faire des choses exprès pour leurs apprentissages.
Il y a aussi l'apprentissage de la propreté qui demande beaucoup d'implication et de sorties. Donc en sachant que la majorité des particuliers ont leur vrai travail dans la journée... Les chiots les attendent coincés dedans sans pouvoir sortir ( ou coincés dehors sans surveillance).
Donc le chiot issu de particulier niveau sociabilisation c'est quitte ou double... Soit la famille a fait le job et a vraiment montré plein de choses aux chiots, soit ils les ont oubliés dans un coins de la maison et c'est une catastrophe.
Parce que scénario qui arrive souvent à vrai dire, c'est la famille qui ne mesure pas à quel point une portée c'est le bazar. Pour être honnête : ça détruit, ça crie énormément jour comme nuit, ça fait pipi-caca partout... Donc nombreux les cloisonnent dans une pièce où ils feront le moins de dégâts possibles et ils n'en sortiront quasiment pas... D'autres perdent patience et les refourguent avant le sevrage légal.
Pour les adoptant c'est donc un très gros risque d'adopter un chiot dans ces conditions. Il est très probable de se retrouver avec un chiot flippé de tout, sans aucune sociabilisation humains et congénères, pas d'apprentissage de la propreté... En bref ça peut demander beaucoup plus de travail par la suite qu'avec un chiot issu d'un élevage éthique.
c) Santé des chiots :
Au delà des maladies recherchées par le club de race dont on a parlé juste au dessus, pour lesquelles les particuliers ne sont pas très au point... Il y a aussi bien-sûr toutes les pathologies symptomatiques que l'éleveur doit savoir reconnaître et traiter urgemment sur ses chiots. À nouveau, sans compétences il y a des choses qu'on ne voit pas et on peut agir bien trop tard pour le bien-être du chiot. Que ce soit pour des tout petits bébés qui viennent de naître ou de quelques semaines, l'éleveur est responsable de leur santé. Ça passe donc par de l'observation quotidienne de leur état général, de leur selles...
Il faut penser à vermifuger régulièrement par exemple. Mais quand on connait le nombre de chiots qui issus de particuliers qui sont adoptés avant l'âge légal de sevrage, jamais vermifugés, pas même vaccinés. Les vaccins et traitements anti parasitaires ne sont pas obligatoires pour la cession d'un chiot mais fortement recommandés. En revanche l'identification par puce électronique l'est, et pareillement, on ne compte pas le nombre de chiots cédés sans puces.
d) Matériel :
L'élevage requiert du matériel spécifique pour la sécurité, la santé, l'hygiène. Bien souvent les particuliers ne prévoient pas les choses à l'avance et ne se renseignent pas, ils font avec les moyens du bords : un carton en guise de caisse de mise bas, une température de la maternité non contrôlée, des couvertures qui trainent depuis déjà des semaines par terre...
Avec certaines conditions on se demandent parfois comment les portées arrivent à aller jusqu'au sevrage.
5. La vente :
Le particulier si il n'a pas projet de distribuer ses chiots uniquement chez ses connaissances va donc chercher à les vendre. Seulement au vue de ses compétences dans le métier, on peut douter du sérieux de la destination de certains chiots. Le particulier sera t'il suffisamment renseigné et lucide sur le choix de ses familles ? J'en doute fort. C'est par ailleurs de cette manière que s'entretient cette spirale de particuliers non responsables qui font reproduire leurs chiens et/ou abandonnent.
6. La faute de certains vétérinaire :
Il y a une idée reçue qui circule depuis toujours comme quoi une chienne a besoin de faire une portée dans sa vie pour connaître la maternité et être heureuse. Alors déjà il faut savoir que c'est totalement faux. Le soucis c'est qu'il y a beaucoup de gens qui y croient dur comme fer, sans même avoir pour autant envie d'avoir des chiots mais qui voient ça comme une étape nécessaire dans la vie d'une chienne.
Malheureusement on ne compte pas le nombre de vétérinaires de "l'ancienne école" qui continuent de véhiculer cette fausse information en disant qu'il est dommage de stériliser la chienne comme ça, sans avoir fait une seule portée, incitant leurs clients à faire reproduire leurs chiennes. On a donc des familles qui croient que, sous conseils de leurs vétérinaires, faire une portée n'est pas une option mais une nécessité.
Que la chienne soit de race ou non, mais assez jolie, certains vétos ne se gênent pas pour conseiller la reproduction pour également ne pas "gâcher ce potentiel".
Il en va de même pour les mâles à qui il est parfois conseillé de ne pas les castrer afin qu'ils ne changent pas trop de comportement, ou perdent leur virilité ( anthropomorphisme quand tu nous tiens...). Si lui aussi il est de race ou joli, il mérite de tremper son biscuit avec la chienne de la voisine ou une demoiselle rencontrée sur le web.
7. Nos chiots en famille :
Nous concernant, comme vous avez pu le constater je ne suis absolument pas d'accord que des familles fassent reproduire leurs chiens, donc vous comprendrez qu'il est hors de question pour moi de vendre un chiot en sachant que la famille a ces intentions. Je préfère que tout le monde soit honnête et si c'est vraiment les intentions d'une famille je vais les inviter à trouver un chiot chez un éleveur qui sera d'accord avec ça.
Je conseille toujours la stérilisation et souhaite au plus profond de moi que ce soit fait. Je ne peux hélas pas l'obliger car il s'agirait d'une clause abusive et que dans tous les cas aux yeux de la loi les gens font bien ce qu'ils veulent de leurs chiens... Mais j'admet que si c'était possible je le ferais sans hésiter. J'ai coeur à protéger mes lignées et mon travail et je ne veut pas qu'on en fasse n'importe quoi.
8. Durcissement de la loi :
La loi se durcit sur la vente de chiot au fil des ans en France... Et heureusement, enfin ! Seulement selon moi c'est encore bien trop peu et surtout facile à contourner. Il y a trop peu de contrôles, ce n'est pas suffisamment encadré.
Pour reprendre le paragraphe juste au dessus, il y a selon moi des choses qui pourraient être mises en place afin de limiter ces portées sauvages comme l'obligation de la stérilisation pour les particuliers.
Je considère également que le siret provisoire devrait être supprimé et laisser place unique au siret professionnel fixe.
Selon moi l'ACACED n'est pas suffisant, il devrait être plus complet et complexifié.
> Voilà, pour terminer cet article je pense qu'il faudrait vraiment durcir les choses côté particulier car éleveur n'est pas un métier qui s'improvise et pour ça en France il y a bien trop de laissé aller.
Les particuliers qui veulent réellement faire les choses bien et s'impliquer dans leur race devraient être considérés tout simplement comme éleveurs et avoir donc les même obligations.
Image générée par IA.
Combien de particuliers veulent faire une portée à leurs chiennes ou proposent leurs mâles en saillies ? Hélas des centaines chaque années.
Le particulier qui s'improvise éleveur est l'un des fléaux du monde de l'élevage, voire du monde canin tout court. Au même titre que les élevages "usines", ce "système d'élevage" nuit vraiment aux races de chiens. Il est également une des raisons première du nombre grandissant de chiens en refuges chaque année. Que ce soit avec des portées issus de chiens de races ou non.
Il y a le particulier qui veut faire les choses bien et qui joue le jeu en faisant une production LOF, en testant ses chiens et/ou qui recherche un mâle testé, qui se renseigne à fond sur la race et la reproduction. En clair : il essaye de se calquer à ce que ferait un élevage éthique mais à une toute petite échelle, voire pour juste une portée.
À ce propos, la Centrale Canine propose des siret provisoires aux particuliers qui souhaitent faire une portée LOF par an à leur chienne.
Mais selon moi, et il s'agit seulement de mon humble avis d'éleveuse professionnelle... Ça ne devrait pas exister : soit on est éleveur professionnel et donc on a un Siret fixe comme tout le monde, on veut faire les choses bien et on s'implique dans cette activité... Soit on ne se considère pas comme éleveur et on ne fait tout simplement pas de reproduction.
À mon sens il y a assez d'éleveurs professionnels pour que des particuliers qui ont juste envie d'essayer s'y mettent aussi. Je ne pense pas que des portées hors élevages professionnels juste pour le fun, même quand c'est bien fait, aient un réel intérêt pour la race et le monde de l'élevage de manière générale. Surtout que selon moi, ceux qui font une portée par an à leurs chiennes devraient être considérés comme éleveur au même titre que les autres et donc avoir un siret fixe. Et ça pour moi c'est ok, c'est de l'élevage, il peut y avoir une réelle réflexion et sélection au fil des portées, mais aussi une possible implication dans la race. Mais juste une portée comme ça pour voir et puis c'est tout... J'ai du mal. Laissons le métier d'éleveur aux éleveurs. Ce n'est que mon avis.
Bref, reprenons... Je disais donc qu'il y a soit ceux qui veulent faire les choses bien..
Soit ceux qui font n'importe quoi et qui sont LE véritable fléau.
Vous allez voir, si vous avez déjà lu l'article sur les élevages "usines" il y a certains paragraphes qui seront très similaires.
1. Selon la loi :
Pour vendre des chiots aujourd'hui il faut absolument être professionnel ou dérogatoire, soit avoir un numéro de Siret fixe ou provisoire. Pour produire une seule portée au LOF par an comme écrit plus haut la Centrale Canine fournit un siret provisoire. En revanche pour produire plusieurs portées par an ou du non LOF il faut avoir un siret professionnel fixe. Donc oui, par exemple pour un particulier qui veut faire une portée à sa chienne dans sa vie en non LOF, il doit avoir un siret professionnel fixe... Et ça c'est ce que l'écrasante majorité des particuliers ne font pas. Donc en effet, toute portée non LOF sans siret provisoire n'a pas le droit d'être vendue. Quoi qu'il en soit, il est interdit de vendre des chiots sans siret. Ces chiots pourraient être donnés en revanche... Mais on est d'accord que ça se passe rarement comme ça.
Toute personne faisant une portée doit avoir au minimum un certificat de connaissances ( l'ACACED). L'éleveur doit être affilié à la MSA. Son activité est déclarée auprès de la DDPP. Il doit avoir un vétérinaire sanitaire. Il doit tenir à jour un registre d'entrée et de sortie ainsi que de soins. Il doit avoir un règlement sanitaire. Il doit déclarer ses revenus aux impôts.
On est d'accord que rares ceux sont qui font tout ça, pas vrai ?
2. Le respect des races :
a) Le standard :
Dans la majorité des cas les particuliers qui veulent faire reproduire leurs chiens n'ont aucune notion du standard ni de ce qu'on recherche dans la race. L'objectif c'est de faire des bébés à la chienne pour les vendre et/ou en garder un, ou récupérer un billet sur la vente d'une saillie. Donc faire reproduire des chiens qui ne devraient pas l'être c'est pas quelque chose qui vient à l'esprit de ces particuliers en général.
Parfois donc les chiens reproduits ne représentent pas vraiment ce que l'on recherche physiquement sur les races. Ce sont des chiens suffisamment ressemblants au standard pour passer la confirmation, soit sans gros défaut rédhibitoire... Ou au contraire des chiens ayant des gros défauts de standard qui ne seraient pas confirmables. Ils présentent aussi parfois tout un ensemble de petits défauts non recherchés dans le standard. Tout ces petits détails ça le particulier il ne le voit pas en général. Pour eux leurs chiens c'est les plus beaux. Ces chiens là se reproduisent entre eux sans aucune réflexion dans les mariages. Le mâle peut être celui du voisin, du cousin, ou trouvé sur Leboncoin.
Au niveau morphologique il faut savoir que, au delà de faire reproduire des chiens qui feront des chiots qui s'éloignent du standard et qui ne seront souvent pas très jolis ( encore une fois d'un point de vue du standard )... Il y a également la fixation de certains gènes sur les lignées conduisant à des défauts physiques pouvants avoir une incidence sur la vie du chien. Je pense notamment aux défauts de structure ou d'aplombs. Par exemple faire reproduire ensemble des chiens ayant des poignets dit "cassés" ( hyperlaxe) peut entraîner des pathologies articulaires sur la descendance. Tout comme faire reproduire des chiens aux dos longs et creux ensemble pouvant conduire à des problématiques à l'avenir aussi.
En bref, choisir ses mariages et vouloir produire de beaux chiots correspondants au maximum au standard ce n'est pas donné à tout le monde. C'est beaucoup d'implication. Ça demande du temps d'observation pour voir les qualités et défauts de ses chiens, ça demande des sorties en expositions canines pour être aidé à les voir.
Acheter à un particulier c'est prendre le risque d'avoir un chiot qui ne ressemblera pas vraiment à la race que l'on souhaite... Ou alors si : dans sa version "bas de gamme".
b) Santé :
Bien souvent les chiens de particuliers qui reproduisent ne sont pas du tout testés pour les maladies recherchées par le club de race.
Dans chaque race il y a des tests de santé à absolument faire avant de mettre les chiens à la reproduction afin de s'assurer de ne pas faire naître des chiots avec des pathologies pouvant être génétiques.
En ce qui concerne le Shiba ce qui est demandé c'est : la dysplasie de la hanche, la luxation des rotules, les tares oculaires. Pour les finnois il s'agit de : la dysplasie des hanches, les tares oculaires, l'APR génétique et la maladie de pompe ( GSDII).
Les particuliers n'ont bien souvent pas connaissance de l'existence et l'importance de ces tests, ou bien n'en prennent pas compte car "ça va c'est juste pour une portée ou deux, puis le chien il va bien".
Ce sont des tests qui ont un coût mais qui sont très important dans la sélection des reproducteurs. Il n'est donc pas rare du tout que les chiots issus de particuliers soient atteints ou porteurs génétiquement de pathologies puisqu'aucune sélection n'est faite là dessus non plus.
En France les tests de santé ne sont pas obligatoires pour faire de la reproduction. Les tests de santé doivent avoir été réalisés avec des lectures officielles, enregistrées et consultables sur le site LOF select.
Par contre, tous les chiens doivent être identifiés génétiquement afin de pouvoir produire des chiots LOF ! C'est une obligation et cela n'est en aucun cas un gage de sérieux puisque tous les producteurs LOF doivent le faire.
c ) LOF et non LOF :
Là on rentre dans le vif du sujet avec les particuliers. Bien souvent il s'agit de portées non LOF, issues de chiens non LOF ou LOF mais pas confirmé ( ou seulement un des deux parents).
Le LOF signifie "Livre des Origines Françaises", ainsi lorsque l'on dit qu'un chien est inscrit au LOF, c'est qu'il est enregistré par les services de la Centrale Canine car ses parents sont confirmés au LOF. Le LOF c'est le strict minimum en terme de qualité. Il garantie la traçabilité du chiot avec l'édition de son pedigree. Mais aussi la possibilité de consulter les pages des chiens sur le site "lof select" et ainsi voir les ascendants, les tests de santé réalisés, les résultats d'expositions, le nombre de portées faites par les reproducteurs. Le LOF est la seule chose qui garantie que le chiot est "pure race", qu'il soit issu d'un bon ou d'un mauvais élevage, ou de chez un particulier.
En non LOF il n'y a donc, comme écrit au dessus, aucune garantie de traçabilité que le chiot soit vraiment "pure race" ou plutôt issu de croisement.
Il n'y a donc aucun débat à avoir sur ce point, le LOF c'est la base et c'est important... Et si seulement une plus grande partie des particuliers inscrivaient au LOF ça serait déjà un poil plus sérieux, même si ça ne fait pas tout.
3. Formations et qualifications :
Être éleveur ça demande des connaissances importantes en reproduction, il ne s'agit en réalité pas juste de laisser faire les choses et s'émerveiller d'avoir des chiots. Il y a beaucoup de connaissances qui viennent avec l'expérience. Donc ça on ne peut pas le reprocher à certains particuliers, comme on ne pourrait pas non plus le reprocher à de jeunes éleveurs.
Cependant, il faut avoir au minimum l'ACACED comme indiqué plus haut, mais celui ci n'est absolument pas suffisant pour prétendre pouvoir faire de l'élevage.
Il y a des moyens de s'informer au maximum avant de faire de la reproduction, déjà tout simplement grâce à internet et de nombreux livres...
Des formations longues existent afin de pouvoir pratiquer ce métier comme des BEP ou BAC professionnels. Ils sont selon moi ce qu'il y a de plus complet avant de se lancer.
4. Bien séance du projet :
a) Gestion de la reproduction :
La reproduction d'une espèce c'est quelque chose de pointu. Comme je disais plus haut il ne suffit pas de mettre les chiens ensemble et de laisser faire. Il est important de bien connaître et observer les cycles de sa chienne. La chienne en gestation peut nécessiter des besoins particuliers qu'il faut savoir déceler. Il y a les échographies et la radiographie de comptage que souvent les particuliers ne font pas, alors que c'est vraiment important et sécurisant. Enfin, la mise bas n'est jamais sans risque et il faut savoir comment les choses doivent se passer et comment réagir en cas de problèmes. Combien de particuliers mettent la vie de leurs chiennes en danger parce qu'ils ne savent pas gérer une mise bas problématique. Les chiots peuvent aussi nécessiter des soins d'urgence dès la naissance. Il faut faire attention à pleins de choses entre la maman et les bébés. Tout ça ça ne s'apprend pas comme ça par magie. Il faut se former, il faut observer d'autres personnes le faire, comprendre pourquoi et comment les choses fonctionnent. Ce que beaucoup de particuliers ne font pas... et préfèrent faire des posts qui relèvent de questions de vie ou de mort pour leurs chiennes sur des groupes Facebook.
b) Sociabilisation :
Comme pour le reste, la sociabilisation d'un chiot ça nécessite des connaissances et des compétences. Je vous assure qu'il ne s'agit pas juste de les avoir à la maison et attendre que le temps passe. Il faut savoir observer, mettre en place des programme de sociabilisation adaptés à l'âge des chiots, savoir adapter son comportement au cas par cas, ect.... Donc parfois non, avoir les chiots dans la maison ça ne suffit pas. Il faut leur apporter de l'attention et faire des choses exprès pour leurs apprentissages.
Il y a aussi l'apprentissage de la propreté qui demande beaucoup d'implication et de sorties. Donc en sachant que la majorité des particuliers ont leur vrai travail dans la journée... Les chiots les attendent coincés dedans sans pouvoir sortir ( ou coincés dehors sans surveillance).
Donc le chiot issu de particulier niveau sociabilisation c'est quitte ou double... Soit la famille a fait le job et a vraiment montré plein de choses aux chiots, soit ils les ont oubliés dans un coins de la maison et c'est une catastrophe.
Parce que scénario qui arrive souvent à vrai dire, c'est la famille qui ne mesure pas à quel point une portée c'est le bazar. Pour être honnête : ça détruit, ça crie énormément jour comme nuit, ça fait pipi-caca partout... Donc nombreux les cloisonnent dans une pièce où ils feront le moins de dégâts possibles et ils n'en sortiront quasiment pas... D'autres perdent patience et les refourguent avant le sevrage légal.
Pour les adoptant c'est donc un très gros risque d'adopter un chiot dans ces conditions. Il est très probable de se retrouver avec un chiot flippé de tout, sans aucune sociabilisation humains et congénères, pas d'apprentissage de la propreté... En bref ça peut demander beaucoup plus de travail par la suite qu'avec un chiot issu d'un élevage éthique.
c) Santé des chiots :
Au delà des maladies recherchées par le club de race dont on a parlé juste au dessus, pour lesquelles les particuliers ne sont pas très au point... Il y a aussi bien-sûr toutes les pathologies symptomatiques que l'éleveur doit savoir reconnaître et traiter urgemment sur ses chiots. À nouveau, sans compétences il y a des choses qu'on ne voit pas et on peut agir bien trop tard pour le bien-être du chiot. Que ce soit pour des tout petits bébés qui viennent de naître ou de quelques semaines, l'éleveur est responsable de leur santé. Ça passe donc par de l'observation quotidienne de leur état général, de leur selles...
Il faut penser à vermifuger régulièrement par exemple. Mais quand on connait le nombre de chiots qui issus de particuliers qui sont adoptés avant l'âge légal de sevrage, jamais vermifugés, pas même vaccinés. Les vaccins et traitements anti parasitaires ne sont pas obligatoires pour la cession d'un chiot mais fortement recommandés. En revanche l'identification par puce électronique l'est, et pareillement, on ne compte pas le nombre de chiots cédés sans puces.
d) Matériel :
L'élevage requiert du matériel spécifique pour la sécurité, la santé, l'hygiène. Bien souvent les particuliers ne prévoient pas les choses à l'avance et ne se renseignent pas, ils font avec les moyens du bords : un carton en guise de caisse de mise bas, une température de la maternité non contrôlée, des couvertures qui trainent depuis déjà des semaines par terre...
Avec certaines conditions on se demandent parfois comment les portées arrivent à aller jusqu'au sevrage.
5. La vente :
Le particulier si il n'a pas projet de distribuer ses chiots uniquement chez ses connaissances va donc chercher à les vendre. Seulement au vue de ses compétences dans le métier, on peut douter du sérieux de la destination de certains chiots. Le particulier sera t'il suffisamment renseigné et lucide sur le choix de ses familles ? J'en doute fort. C'est par ailleurs de cette manière que s'entretient cette spirale de particuliers non responsables qui font reproduire leurs chiens et/ou abandonnent.
6. La faute de certains vétérinaire :
Il y a une idée reçue qui circule depuis toujours comme quoi une chienne a besoin de faire une portée dans sa vie pour connaître la maternité et être heureuse. Alors déjà il faut savoir que c'est totalement faux. Le soucis c'est qu'il y a beaucoup de gens qui y croient dur comme fer, sans même avoir pour autant envie d'avoir des chiots mais qui voient ça comme une étape nécessaire dans la vie d'une chienne.
Malheureusement on ne compte pas le nombre de vétérinaires de "l'ancienne école" qui continuent de véhiculer cette fausse information en disant qu'il est dommage de stériliser la chienne comme ça, sans avoir fait une seule portée, incitant leurs clients à faire reproduire leurs chiennes. On a donc des familles qui croient que, sous conseils de leurs vétérinaires, faire une portée n'est pas une option mais une nécessité.
Que la chienne soit de race ou non, mais assez jolie, certains vétos ne se gênent pas pour conseiller la reproduction pour également ne pas "gâcher ce potentiel".
Il en va de même pour les mâles à qui il est parfois conseillé de ne pas les castrer afin qu'ils ne changent pas trop de comportement, ou perdent leur virilité ( anthropomorphisme quand tu nous tiens...). Si lui aussi il est de race ou joli, il mérite de tremper son biscuit avec la chienne de la voisine ou une demoiselle rencontrée sur le web.
7. Nos chiots en famille :
Nous concernant, comme vous avez pu le constater je ne suis absolument pas d'accord que des familles fassent reproduire leurs chiens, donc vous comprendrez qu'il est hors de question pour moi de vendre un chiot en sachant que la famille a ces intentions. Je préfère que tout le monde soit honnête et si c'est vraiment les intentions d'une famille je vais les inviter à trouver un chiot chez un éleveur qui sera d'accord avec ça.
Je conseille toujours la stérilisation et souhaite au plus profond de moi que ce soit fait. Je ne peux hélas pas l'obliger car il s'agirait d'une clause abusive et que dans tous les cas aux yeux de la loi les gens font bien ce qu'ils veulent de leurs chiens... Mais j'admet que si c'était possible je le ferais sans hésiter. J'ai coeur à protéger mes lignées et mon travail et je ne veut pas qu'on en fasse n'importe quoi.
8. Durcissement de la loi :
La loi se durcit sur la vente de chiot au fil des ans en France... Et heureusement, enfin ! Seulement selon moi c'est encore bien trop peu et surtout facile à contourner. Il y a trop peu de contrôles, ce n'est pas suffisamment encadré.
Pour reprendre le paragraphe juste au dessus, il y a selon moi des choses qui pourraient être mises en place afin de limiter ces portées sauvages comme l'obligation de la stérilisation pour les particuliers.
Je considère également que le siret provisoire devrait être supprimé et laisser place unique au siret professionnel fixe.
Selon moi l'ACACED n'est pas suffisant, il devrait être plus complet et complexifié.
> Voilà, pour terminer cet article je pense qu'il faudrait vraiment durcir les choses côté particulier car éleveur n'est pas un métier qui s'improvise et pour ça en France il y a bien trop de laissé aller.
Les particuliers qui veulent réellement faire les choses bien et s'impliquer dans leur race devraient être considérés tout simplement comme éleveurs et avoir donc les même obligations.
Image générée par IA.

Système d'élevage : Non à la copropriété entre éleveurs et particuliers !
Dans cet article de ma série sur les systèmes d'élevage nous allons parler d'une pratique qui devient un phénomène de plus en plus récurent chez certains éleveurs : La copropriété entre éleveur et particulier !
Alors la copropriété, c'est quoi exactement ?
C'est lorsque l'éleveur vend un chiot à une famille mais qu'il est établi dans le contrat que celui-ci devra plus tard reproduire à l'élevage et pour l'éleveur.
Certains éleveurs proposent ce type de contrat afin de pouvoir avoir des reproducteurs qui ne comptent pas dans le cheptel à l'élevage. Il s'agit pour eux d'un gain de temps et d'espace. Mais également une libération financière et de charges de travail et mentale.
Certains éleveurs usent de cette pratique de manière tout à fait exceptionnelle et elle peut être une solution provisoire... d'autres en abusent volontiers et en font leur système d'élevage avec des contrats de ce type édités à outrance. Il y a certains éleveurs qui ont plus de chiens en famille en copropriété qu'au sein de l'élevage. Il y en a qui fonctionne en totalité avec ce système.
Ce système d'élevage est très promeut par les pratiquants et cela mène à de nombreuses dérives.
En plusieurs point je vais donc aborder pourquoi cette pratique ne devrait pas connaître un tel essor et l'importance qu'elle ne se généralise pas davantage.
1- C'est illégal ! :
Et oui ! Je met cette notion en premier point puisqu'elle me paraît tout à fait capitale... Cette pratique n'a pas lieu d'être étant donné qu'elle n'est pas légale. Elle n'est aucunement soutenue par la Centrale Canine ni par le club de race. Tout simplement, l'éleveur doit être le détenteur et propriétaire principal de la chienne qu'il fait reproduire au sein de son élevage. Il est donc interdit de faire reproduire une chienne qui n'appartient pas à l'élevage et qui n'y vit pas à l'année ainsi que de vendre ses chiots.
En ce qui concerne les mâles en revanche, rien n'interdit d'avoir un chien en copropriété dans une famille et de l'utiliser en saillie.
Cependant, il faut savoir que dans tous les cas un contrat de copropriété est caduc. L'éleveur n'est en aucun cas en droit d'exiger quoi que ce soit du chien à la famille une fois que celui ci leur appartient. Il s'agit donc d'un contrat moral plus qu'autre chose. L'éleveur n'est donc pas en droit d'exiger des saillies d'un mâle ou une/plusieurs portées d'une chienne.
Également, en cas de contrôle de la DDPP ou de visite du vétérinaire sanitaire, tous les chiens reproducteurs doivent être visibles et cela n'est pas possible avec des chiens éparpillés dans des familles.
La copropriété est également décrite comme à caractère "mensonger" pour les adoptants. En effet, les chiens n'appartenant pas vraiment à l'élevage, il y a là des points qui peuvent soulever des questions.
Ce système repose sur des mic-macs d'abandons de portées auprès de la Centrale canine (la famille fait la démarche administrative d'abandonner la portée à l'éleveur ) ou des changements réguliers de détenteurs auprès de l'ICAD.
2- Le bien-être des chiennes et les risques :
Il est vraiment promeut par les pratiquants de ce système le bien-être des chiennes bénéficiants réellement d'une vie de famille, en comparaison aux chiennes d'élevages qui vivent en groupe, dans des structures d'élevage ou non. Il est en effet intéressant de se pencher sur le bien-être des chiens en élevage ( ont t'il suffisamment d'activités ? de considération ? d'amour ? ). On ne peut évidemment pas comparer les conditions de vie en élevage lorsque les chiens vivent à plusieurs avec une gestion de groupe et celles d'un chien de famille. Il est vrai que même avec un éleveur qui tente de faire les choses au mieux et de procurer des moments individuels à ses chiens, cela ne restera pas comparable à la vie qu'un chien peut avoir seul en famille. C'est tout particulièrement ce point qui est mis en avant par les éleveurs pratiquants la copropriété, afin de faire valoir leur système.
Cependant, que peut t'on penser justement lorsqu'on arrache des chiennes de leurs familles et de leurs mode de vie à elles pour qu'elles atterrissent à l'élevage quelques jours avant la mise bas et y resteront jusqu'au départ des chiots ? Certes elles connaissent un peu l'éleveur... Mais elles ne vivent pas avec au quotidien. Elles se retrouvent donc ballotées d'une maison à l'autre pour faire quelque chose d'aussi bouleversant dans leur vie que la reproduction, tant sur le plan hormonal, physique et émotionnel... Est cela le bien-être ?
Parlons également des risques. Nous en tant qu'éleveurs nous savons pertinemment que la reproduction n'est pas sans risques. Tout peut bien se passer, mais les pires scénarios peuvent aussi avoir lieu : des chiots morts à la naissance, une chienne avec zéro instinct maternel qui peut être violente avec ses chiots, une mises bas dystocique, une césarienne en urgence, une anesthésie pendant une césarienne qui tourne mal, une crise d'éclampsie... la mort de la chienne...
Au niveau émotionnel et comportemental la chienne peut aussi vraiment changer pendant la gestation, avec ses chiots et après leurs départs. Parfois des états d'anxiété sont observables, ainsi qu'une moins grande tolérance à certaines situations et congénères.
Bref, tout ces risques nous les connaissons en tant qu'éleveur. À chaque portée nous prions un peu ou très fort intérieurement pour que tout se passe bien, on met tout en oeuvre pour en tout cas. Mais parfois dame nature est imprévisible et cruelle.
Alors comment est t'il possible de prendre ces risques avec des chiennes qui ont des familles qui les attendent après le départ des chiots ? Selon moi c'est totalement irresponsable. Je pense par ailleurs que les familles qui signent pour ces accords ne sont pas totalement conscients de tout ce qui peut arriver lors de la reproduction.
3- Motivation des familles et contreparties :
Alors avec ces deux paragraphes ci dessus on peut se demander pourquoi des familles signent ce type de contrat.
Premièrement il y a l'impression de valoriser une cause louable et faire fonctionner un système qui plaît par sa propagande ultra éthique.
Deuxièmement il y a de nombreuses familles qui s'intéressent de près au fait de faire une portée à leurs chiennes dans leurs vies mais qui ne franchiront pas le cap eux même et qui trouvent donc en cette pratique une véritable solution afin de voir un jour une descendance.
Enfin troisièmement et pas des moindres... Tout simplement l'appât du gain ! Oui car les chiots vendus en copropriété sont vendus moins chers contre le service rendu. Certains éleveurs proposent même un pourcentage des ventes reversés aux familles ! Ce qui par ailleurs à nouveau pose des questions en terme de légalité puisque des personnes n'étant pas éleveurs déclarés ne devraient pas percevoir de bénéfices issus de la vente de chiots.
Il peut également être proposé en échange un chiot issu de la chienne. De quoi satisfaire les familles rêvant d'avoir un bébé de leurs fifilles.
En bref, ce système a des rouages bien ficelés et alléchants, il n'est donc pas étonnant de voir la vitesse à laquelle il se développe. Ces familles ont t'elles toutes consciences des risques pour leurs chiennes et la contrariété de ne pas l'avoir à la maison durant deux mois à chaque portées, en échanges de ces pauvres lots de consolations illégaux ?
4- Conditions et désistements :
Selon les éleveurs les contreparties et les conditions sur les contrats sont différentes. Certains éleveurs demandent une ou deux portées, d'autres demandent plus que ça. Ce qui concerne la reproduction et les tests de santé sont à la charge de l'éleveur, tout le reste à la charge des familles.
On arrive donc à la partie où des familles réalisent potentiellement ( et rarement hélas ) que d'avoir fait cet accord est une erreur et qu'ils souhaitent y renoncer. Cela peut être avant la mise à la reproduction de la femelle, mais aussi après une première portée et donc une première expérience. Finalement ils ne le sentent pas pour leurs chiennes par rapport à sa personnalité, ils réalisent qu'elle ne sera plus là pendant plusieurs semaines et cela les attristent d'avance, ils réalisent qu'en fait la reproduction c'est pas toujours un jeu d'enfant, que cela a eu des conséquences pour leur chienne et eux si l'expérience a déjà été vécue...
Bref, ils réfléchissent à se désister en se dégageant de cet accord. Alors oui... Mais pas toujours si simple. Parce que la conscience d'être sous contrat ça créé évidement un grand malaise quand il s'agit de le rompre. Beaucoup croient par ailleurs qu'ils pourraient avoir des représailles de l'éleveur et même des problèmes avec la justice. Alors rappelons que non ! Même s'il s'agit d'un accord moral avant tout, le contrat lui est par contre caduc ( c'est illégal ! Puisqu'ils s'agit de clauses abusives ).
Certains ne veulent pas causer de tord à l'éleveurs et peuvent ressentir de la culpabilité de ne pas leur permettre de faire fonctionner leur systèmes. Certaines familles peuvent aussi avoir tissés des liens avec les éleveurs, ce qui rend la tâche doublement plus compliquée.
Rappelons donc que quoi qu'il en soit cet accord est illégal et qu'ils peuvent s'en dégager dès qu'ils le souhaitent, même si cela peut être vraiment compliqué. En jouant bien le jeu ils stériliseront leur chienne et ils en resteront là. Ils ne devraient pas continuer à honorer le contrat s'ils ne sont plus d'accord avec cela.
5- Les inégalités :
Avec ce système, si l'on compare les éleveurs aux normes ayant tous les chiens à l'élevage et ceux profitant largement de la copropriété, nous pouvons constater de nombreuses inégalités qui ne sont pas normales. Évidement je vais forcément devoir parler avant tout d'argent. Éleveur c'est un métier qui coûte énormément d'argent lorsque l'on veut faire les choses biens et que l'on a la charge des chiens au quotidien : le vétérinaire, l'alimentation, les traitements anti-parasitaires... Ces trois choses que je viens de citer ce sont les charges les plus importantes que paye un éleveur...Et il y en a un paquet d'autres ! Mais qu'en est t'il de ces éleveurs qui n'ont pas les chiens chez eux alors ? Et bien ils ne payent pas tout ça.
En revanche, puisqu'ils considèrent produire au même standing que les autres ( tests de santé, expo, socialisation, ect... ) ils vendent au même prix ! Disons que c'est là que se créé la plus profonde inégalité.
Ensuite on peut évidement parler du temps que prend un élevage. C'est un métier à temps plein ( et nombreux sont les éleveurs qui ont un autre travail à côté quand même ). Entre tout le ce qui concerne les soins des adultes et chiots, les sorties, le nettoyage... Bref tout ce qu'on peut faire avec un cheptel, on a de quoi largement occuper nos journées. Mais du coup qu'en est t'il des éleveurs qui n'ont pas ou peu de chiens à s'occuper mais qui en revanche ont toujours des chiots à l'élevage ?
C'est d'ailleurs un des autres points de propagande de ce système : le temps unique procuré aux chiots. Alors oui, c'est sûr qu'on peut procurer un temps fou aux portées lorsqu'on a pas tous les autres adultes à soigner. Mais est ce vraiment ça élever ? Est ce juste pour la reproduction ? Ce n'est pas justement ça qui est grandement reproché aux éleveurs par les gens qui ne connaissent rien à l'élevage : que les chiens ne sont là que pour la reproduction ?
Parlons aussi de la charge mentale, au delà du temps que prend l'activité d'élevage, rappelons que nous gérons du vivant. Nous devons être aux petits soins pour nos animaux, le jour comme la nuit, l'été comme l'hiver. Difficile pour nous de partir en vacance ou parfois ne serait ce qu'en week-end. Combien d'éleveurs ne peuvent se le permettre. Faire garder son élevage ce n'est pas toujours évident. Soit par la famille ou amis proches, soit par des professionnels. Ce n'est pas toujours facile de laisser la main, il y a tellement de détail à savoir. Cela peut représenter un coût important lorsque l'on fait intervenir quelqu'un de professionnel. Il y a la difficulté d'oser partir, de laisser ses chiens... Bref, qu'en est t'il des éleveurs qui ont peu voire pas du tout de chiens chez eux ?
...
Mais qui gagnent tout autant voire en fait bien plus ?
6- Éleveur est un métier du quotidien :
Pour reprendre la notion juste au dessus on comprend bien que l'élevage c'est un métier du quotidien, dans ses joies comme dans ses peines. À la fois il y a ces inégalités énoncées plus hauts qui représentent majoritairement les charges. Mais parlons aussi de ce qui est génial dans l'élevage : connaître ses chiens par coeur et les aimer chaque jour, voir en nos chiots tous les petits détails que l'on reconnais aux parents.
Les éleveurs qui font de la copropriété en réalité se coupent de tout ça. Alors oui, ils ont certainement régulièrement des nouvelles des familles sous contrats... Mais honnêtement ça ne sera jamais pareil que d'avoir les chiens chez soi et de s'en occuper soi même.
Personnellement je m'ébahis de voir à quel point mes chiots ressemblent à leurs parents dans leurs petites habitudes du quotidien et mimiques futiles... Et tout ça je le voit et l'apprécie parce que mes chiens je les ai avec moi chaque jour.
Je ne pense pas qu'il soit possible de dire que l'on connaît réellement et totalement ses reproducteurs si on ne les a pas avec soi tout les jours. C'est par ailleurs sur ce point que la notion de "mensonge" prend tout son sens.
Je ne pense pas que la passion de l'élevage et du chien soit aussi palpable lorsqu'on fait le choix d'être éleveur uniquement pour "les bons moments" ( la reproduction ). J'aime rappeler que les bons moment ne se résument pas qu'à ça, même si on est d'accord que faire des portées c'est le fondement de notre métier.
7 - L'influence des réseaux sociaux :
Si cette pratique connaît un vrai essor c'est parce que les éleveurs qui mettent en place ce système ne s'en cachent évidement pas et bien au contraire ils le vendent comme étant leur valeur éthique. Certains n'ont d'ailleurs pas de scrupule pour vendre ce système comme L'Éthique. Oui, celle qui est vraiment mieux que les autres. Rappelons le : les chiennes bénéficient d'une vraie vie de famille, pas de structure d'élevage ( qui sont souvent mal vus), une concentration maximale sur la sociabilisation des chiots...
Il est donc facile de deviner que n'importe quel humain qui n'a pas conscience de tout les points que je viens de vous citer va trouver tout ça absolument génial et à vraiment promouvoir.
Sauf que sur les réseaux on ne montre pas tout ! On a l'impression que tout se déroule toujours au mieux et que la copropriété c'est Disneyland pour les chiennes. Mais qu'en savons nous vraiment ? Je ne pense pas que les éleveurs qui ont ces pratiques à outrance soient toujours très transparents sur comment se passe réellement l'entièreté de la copropriété. Ce qui paraît logique puisque leur système d'élevage ne repose que sur les familles.... Et il faut d'autres familles pour être d'accord avec ce système et signer des accords... Et vendre.
Je ne suis pas persuadée que les périodes de reproductions se passent toujours bien du début à la fin. Je ne pense pas que les familles sont toujours toutes ravies de comment se passent les choses.
L'ennui c'est que tout ça on ne le voit pas, ou très très peu. La propagande de ce système est lancée et de nombreux potentiels futurs adoptants pensent que cela est tout a fait normal et encore une fois à promouvoir. Certains ne réalisent pas que tous les éleveurs ne font pas ça et qu'il est donc malvenu de partir sur une adoption avec cette idée en tête prise pour acquise.
L'idéalisation de ce système nuit aux autres éleveurs qui sont aux normes en étant comparés à cette utopie. Elle éloigne de ce qu'est réellement le métier d'éleveur. La prise en compte de l'obligation de répondre aux normes.
8- La sélection :
Enfin je terminerais avec mes différents points sur celui de la sélection. La sélection c'est tout simplement le choix que fait un éleveur de garder un chiot pour reproduction. Ce choix se fait en fonction de différents critères : la morphologie, la santé, le caractère, le pedigree... Mais aussi la place que l'on a à l'élevage pour accueillir un autre chiot.
Lorsqu'on n'est aucunement limité par la place ( puisque les chiots sont en copropriété en famille et pas à l'élevage ) et qu'on a des familles qui attendent derrière soi pour participer au projet en l'indiquant spécifiquement et avec cette hâte d'avoir un chiot dans tous les cas... Je pense qu'il se peut qu'on se creuse un peu moins la tête pour savoir si ou garde ou non un chiot. En sachant que les chiots peuvent être réservés très tôt, si la famille a pour but de participer au projet... Il n'y a pas vraiment de temps d'observation et donc de prise de décision totalement éclairée. Se rajoutent à ça les familles qui potentiellement après coup, une fois les chiennes adultes, demandent de eux même à l'éleveur de participer au projet en proposant leurs chiennes à la reproduction...
Personnellement je vois plus là parfois une façon de faire tourner l'affaire que de vraiment s'impliquer dans la race et le travail de son type au sein de son élevage.
> Je pense avoir fait le tour de ce sujet. Personnellement, vous l'aurez bien compris, je suis vraiment contre ce "système d'élevage" et surtout lorsqu'il est pratiqué à outrance.
En toute logique, je ne proposerais jamais ce type de contrat à mes familles et je ne pourrais accepter parmi mes futurs adoptants des personnes qui souhaitent faire reproduire leur chienne par le biais de leur éleveur ( ni eux tout seuls ).
Je pense qu'il faut arrêter de promouvoir ce type d'élevage, sur ce point de copropriété du moins. Je pense que en tant que particuliers et futurs adoptants il faut savoir que ce type d'élevage existe et que si l'on n'est pas d'accord avec ça il faut tout simplement boycotter. Il y a pleins de très bons élevages avec des éleveurs passionnés, réellement éthiques ( et aux normes ), qui s'occupent de leurs chiens au quotidien... et qui ont le mérite d'être vraiment considérés comme éleveur, eux.
Si j'ai fais cet article c'est parce cette pratique d'élevage ne me plaît vraiment pas et que j'ai beaucoup de mal avec l'abus de confiance que peuvent avoir certaines personnes ( dans les deux races que j'élève ). Je n'aime vraiment pas la façon dont certaines personnes peuvent tourner l'illégalité à leur avantage tout en se valorisant comme étant au dessus de autres de par cette pratique.
J'ai également eu divers témoignages ces dernières années avec différents profils :
- Des personnes ayant acceptés des contrats de copropriété pour leurs chiennes et qui le regrettent, qui ont su s'en défaire, ou pas.
- Des éleveurs ayant tentés l'expérience et qui ont regrettés et ne réitèreront pas car ont senti que la chienne pouvait être bouleversée par ces changements.
- D'autres éleveurs comme moi qui ne comprennent absolument pas comment cette pratique d'élevage 2.0 peut venir à l'esprit de certaines personnes et qu'il soit tout à fait normal pour beaucoup de laisser faire ça.
- La peur et la déception d'éleveurs faisant cette pratique que leurs familles et copropriétaires leur "mettent à l'envers" en se désistant ou en faisant de la reproduction de leur côté. Ainsi relevant d'autant plus le côté bancal de ce système.
Je pense que si les consciences sont un peu plus élevées à ce sujet, au même titre que pour les systèmes d'élevage comme les "usines" ou les particuliers qui s'improvisent éleveurs, nous pourrions voir apparaître un réel boycott au fil du temps qui serait amplement légitime. Dans aucun monde il est normal de créer et encourager ce type d'élevage.
Pour trouver un bon élevage n'hésitez pas à consulter la rubrique " choisir un élevage".
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Alors la copropriété, c'est quoi exactement ?
C'est lorsque l'éleveur vend un chiot à une famille mais qu'il est établi dans le contrat que celui-ci devra plus tard reproduire à l'élevage et pour l'éleveur.
Certains éleveurs proposent ce type de contrat afin de pouvoir avoir des reproducteurs qui ne comptent pas dans le cheptel à l'élevage. Il s'agit pour eux d'un gain de temps et d'espace. Mais également une libération financière et de charges de travail et mentale.
Certains éleveurs usent de cette pratique de manière tout à fait exceptionnelle et elle peut être une solution provisoire... d'autres en abusent volontiers et en font leur système d'élevage avec des contrats de ce type édités à outrance. Il y a certains éleveurs qui ont plus de chiens en famille en copropriété qu'au sein de l'élevage. Il y en a qui fonctionne en totalité avec ce système.
Ce système d'élevage est très promeut par les pratiquants et cela mène à de nombreuses dérives.
En plusieurs point je vais donc aborder pourquoi cette pratique ne devrait pas connaître un tel essor et l'importance qu'elle ne se généralise pas davantage.
1- C'est illégal ! :
Et oui ! Je met cette notion en premier point puisqu'elle me paraît tout à fait capitale... Cette pratique n'a pas lieu d'être étant donné qu'elle n'est pas légale. Elle n'est aucunement soutenue par la Centrale Canine ni par le club de race. Tout simplement, l'éleveur doit être le détenteur et propriétaire principal de la chienne qu'il fait reproduire au sein de son élevage. Il est donc interdit de faire reproduire une chienne qui n'appartient pas à l'élevage et qui n'y vit pas à l'année ainsi que de vendre ses chiots.
En ce qui concerne les mâles en revanche, rien n'interdit d'avoir un chien en copropriété dans une famille et de l'utiliser en saillie.
Cependant, il faut savoir que dans tous les cas un contrat de copropriété est caduc. L'éleveur n'est en aucun cas en droit d'exiger quoi que ce soit du chien à la famille une fois que celui ci leur appartient. Il s'agit donc d'un contrat moral plus qu'autre chose. L'éleveur n'est donc pas en droit d'exiger des saillies d'un mâle ou une/plusieurs portées d'une chienne.
Également, en cas de contrôle de la DDPP ou de visite du vétérinaire sanitaire, tous les chiens reproducteurs doivent être visibles et cela n'est pas possible avec des chiens éparpillés dans des familles.
La copropriété est également décrite comme à caractère "mensonger" pour les adoptants. En effet, les chiens n'appartenant pas vraiment à l'élevage, il y a là des points qui peuvent soulever des questions.
Ce système repose sur des mic-macs d'abandons de portées auprès de la Centrale canine (la famille fait la démarche administrative d'abandonner la portée à l'éleveur ) ou des changements réguliers de détenteurs auprès de l'ICAD.
2- Le bien-être des chiennes et les risques :
Il est vraiment promeut par les pratiquants de ce système le bien-être des chiennes bénéficiants réellement d'une vie de famille, en comparaison aux chiennes d'élevages qui vivent en groupe, dans des structures d'élevage ou non. Il est en effet intéressant de se pencher sur le bien-être des chiens en élevage ( ont t'il suffisamment d'activités ? de considération ? d'amour ? ). On ne peut évidemment pas comparer les conditions de vie en élevage lorsque les chiens vivent à plusieurs avec une gestion de groupe et celles d'un chien de famille. Il est vrai que même avec un éleveur qui tente de faire les choses au mieux et de procurer des moments individuels à ses chiens, cela ne restera pas comparable à la vie qu'un chien peut avoir seul en famille. C'est tout particulièrement ce point qui est mis en avant par les éleveurs pratiquants la copropriété, afin de faire valoir leur système.
Cependant, que peut t'on penser justement lorsqu'on arrache des chiennes de leurs familles et de leurs mode de vie à elles pour qu'elles atterrissent à l'élevage quelques jours avant la mise bas et y resteront jusqu'au départ des chiots ? Certes elles connaissent un peu l'éleveur... Mais elles ne vivent pas avec au quotidien. Elles se retrouvent donc ballotées d'une maison à l'autre pour faire quelque chose d'aussi bouleversant dans leur vie que la reproduction, tant sur le plan hormonal, physique et émotionnel... Est cela le bien-être ?
Parlons également des risques. Nous en tant qu'éleveurs nous savons pertinemment que la reproduction n'est pas sans risques. Tout peut bien se passer, mais les pires scénarios peuvent aussi avoir lieu : des chiots morts à la naissance, une chienne avec zéro instinct maternel qui peut être violente avec ses chiots, une mises bas dystocique, une césarienne en urgence, une anesthésie pendant une césarienne qui tourne mal, une crise d'éclampsie... la mort de la chienne...
Au niveau émotionnel et comportemental la chienne peut aussi vraiment changer pendant la gestation, avec ses chiots et après leurs départs. Parfois des états d'anxiété sont observables, ainsi qu'une moins grande tolérance à certaines situations et congénères.
Bref, tout ces risques nous les connaissons en tant qu'éleveur. À chaque portée nous prions un peu ou très fort intérieurement pour que tout se passe bien, on met tout en oeuvre pour en tout cas. Mais parfois dame nature est imprévisible et cruelle.
Alors comment est t'il possible de prendre ces risques avec des chiennes qui ont des familles qui les attendent après le départ des chiots ? Selon moi c'est totalement irresponsable. Je pense par ailleurs que les familles qui signent pour ces accords ne sont pas totalement conscients de tout ce qui peut arriver lors de la reproduction.
3- Motivation des familles et contreparties :
Alors avec ces deux paragraphes ci dessus on peut se demander pourquoi des familles signent ce type de contrat.
Premièrement il y a l'impression de valoriser une cause louable et faire fonctionner un système qui plaît par sa propagande ultra éthique.
Deuxièmement il y a de nombreuses familles qui s'intéressent de près au fait de faire une portée à leurs chiennes dans leurs vies mais qui ne franchiront pas le cap eux même et qui trouvent donc en cette pratique une véritable solution afin de voir un jour une descendance.
Enfin troisièmement et pas des moindres... Tout simplement l'appât du gain ! Oui car les chiots vendus en copropriété sont vendus moins chers contre le service rendu. Certains éleveurs proposent même un pourcentage des ventes reversés aux familles ! Ce qui par ailleurs à nouveau pose des questions en terme de légalité puisque des personnes n'étant pas éleveurs déclarés ne devraient pas percevoir de bénéfices issus de la vente de chiots.
Il peut également être proposé en échange un chiot issu de la chienne. De quoi satisfaire les familles rêvant d'avoir un bébé de leurs fifilles.
En bref, ce système a des rouages bien ficelés et alléchants, il n'est donc pas étonnant de voir la vitesse à laquelle il se développe. Ces familles ont t'elles toutes consciences des risques pour leurs chiennes et la contrariété de ne pas l'avoir à la maison durant deux mois à chaque portées, en échanges de ces pauvres lots de consolations illégaux ?
4- Conditions et désistements :
Selon les éleveurs les contreparties et les conditions sur les contrats sont différentes. Certains éleveurs demandent une ou deux portées, d'autres demandent plus que ça. Ce qui concerne la reproduction et les tests de santé sont à la charge de l'éleveur, tout le reste à la charge des familles.
On arrive donc à la partie où des familles réalisent potentiellement ( et rarement hélas ) que d'avoir fait cet accord est une erreur et qu'ils souhaitent y renoncer. Cela peut être avant la mise à la reproduction de la femelle, mais aussi après une première portée et donc une première expérience. Finalement ils ne le sentent pas pour leurs chiennes par rapport à sa personnalité, ils réalisent qu'elle ne sera plus là pendant plusieurs semaines et cela les attristent d'avance, ils réalisent qu'en fait la reproduction c'est pas toujours un jeu d'enfant, que cela a eu des conséquences pour leur chienne et eux si l'expérience a déjà été vécue...
Bref, ils réfléchissent à se désister en se dégageant de cet accord. Alors oui... Mais pas toujours si simple. Parce que la conscience d'être sous contrat ça créé évidement un grand malaise quand il s'agit de le rompre. Beaucoup croient par ailleurs qu'ils pourraient avoir des représailles de l'éleveur et même des problèmes avec la justice. Alors rappelons que non ! Même s'il s'agit d'un accord moral avant tout, le contrat lui est par contre caduc ( c'est illégal ! Puisqu'ils s'agit de clauses abusives ).
Certains ne veulent pas causer de tord à l'éleveurs et peuvent ressentir de la culpabilité de ne pas leur permettre de faire fonctionner leur systèmes. Certaines familles peuvent aussi avoir tissés des liens avec les éleveurs, ce qui rend la tâche doublement plus compliquée.
Rappelons donc que quoi qu'il en soit cet accord est illégal et qu'ils peuvent s'en dégager dès qu'ils le souhaitent, même si cela peut être vraiment compliqué. En jouant bien le jeu ils stériliseront leur chienne et ils en resteront là. Ils ne devraient pas continuer à honorer le contrat s'ils ne sont plus d'accord avec cela.
5- Les inégalités :
Avec ce système, si l'on compare les éleveurs aux normes ayant tous les chiens à l'élevage et ceux profitant largement de la copropriété, nous pouvons constater de nombreuses inégalités qui ne sont pas normales. Évidement je vais forcément devoir parler avant tout d'argent. Éleveur c'est un métier qui coûte énormément d'argent lorsque l'on veut faire les choses biens et que l'on a la charge des chiens au quotidien : le vétérinaire, l'alimentation, les traitements anti-parasitaires... Ces trois choses que je viens de citer ce sont les charges les plus importantes que paye un éleveur...Et il y en a un paquet d'autres ! Mais qu'en est t'il de ces éleveurs qui n'ont pas les chiens chez eux alors ? Et bien ils ne payent pas tout ça.
En revanche, puisqu'ils considèrent produire au même standing que les autres ( tests de santé, expo, socialisation, ect... ) ils vendent au même prix ! Disons que c'est là que se créé la plus profonde inégalité.
Ensuite on peut évidement parler du temps que prend un élevage. C'est un métier à temps plein ( et nombreux sont les éleveurs qui ont un autre travail à côté quand même ). Entre tout le ce qui concerne les soins des adultes et chiots, les sorties, le nettoyage... Bref tout ce qu'on peut faire avec un cheptel, on a de quoi largement occuper nos journées. Mais du coup qu'en est t'il des éleveurs qui n'ont pas ou peu de chiens à s'occuper mais qui en revanche ont toujours des chiots à l'élevage ?
C'est d'ailleurs un des autres points de propagande de ce système : le temps unique procuré aux chiots. Alors oui, c'est sûr qu'on peut procurer un temps fou aux portées lorsqu'on a pas tous les autres adultes à soigner. Mais est ce vraiment ça élever ? Est ce juste pour la reproduction ? Ce n'est pas justement ça qui est grandement reproché aux éleveurs par les gens qui ne connaissent rien à l'élevage : que les chiens ne sont là que pour la reproduction ?
Parlons aussi de la charge mentale, au delà du temps que prend l'activité d'élevage, rappelons que nous gérons du vivant. Nous devons être aux petits soins pour nos animaux, le jour comme la nuit, l'été comme l'hiver. Difficile pour nous de partir en vacance ou parfois ne serait ce qu'en week-end. Combien d'éleveurs ne peuvent se le permettre. Faire garder son élevage ce n'est pas toujours évident. Soit par la famille ou amis proches, soit par des professionnels. Ce n'est pas toujours facile de laisser la main, il y a tellement de détail à savoir. Cela peut représenter un coût important lorsque l'on fait intervenir quelqu'un de professionnel. Il y a la difficulté d'oser partir, de laisser ses chiens... Bref, qu'en est t'il des éleveurs qui ont peu voire pas du tout de chiens chez eux ?
...
Mais qui gagnent tout autant voire en fait bien plus ?
6- Éleveur est un métier du quotidien :
Pour reprendre la notion juste au dessus on comprend bien que l'élevage c'est un métier du quotidien, dans ses joies comme dans ses peines. À la fois il y a ces inégalités énoncées plus hauts qui représentent majoritairement les charges. Mais parlons aussi de ce qui est génial dans l'élevage : connaître ses chiens par coeur et les aimer chaque jour, voir en nos chiots tous les petits détails que l'on reconnais aux parents.
Les éleveurs qui font de la copropriété en réalité se coupent de tout ça. Alors oui, ils ont certainement régulièrement des nouvelles des familles sous contrats... Mais honnêtement ça ne sera jamais pareil que d'avoir les chiens chez soi et de s'en occuper soi même.
Personnellement je m'ébahis de voir à quel point mes chiots ressemblent à leurs parents dans leurs petites habitudes du quotidien et mimiques futiles... Et tout ça je le voit et l'apprécie parce que mes chiens je les ai avec moi chaque jour.
Je ne pense pas qu'il soit possible de dire que l'on connaît réellement et totalement ses reproducteurs si on ne les a pas avec soi tout les jours. C'est par ailleurs sur ce point que la notion de "mensonge" prend tout son sens.
Je ne pense pas que la passion de l'élevage et du chien soit aussi palpable lorsqu'on fait le choix d'être éleveur uniquement pour "les bons moments" ( la reproduction ). J'aime rappeler que les bons moment ne se résument pas qu'à ça, même si on est d'accord que faire des portées c'est le fondement de notre métier.
7 - L'influence des réseaux sociaux :
Si cette pratique connaît un vrai essor c'est parce que les éleveurs qui mettent en place ce système ne s'en cachent évidement pas et bien au contraire ils le vendent comme étant leur valeur éthique. Certains n'ont d'ailleurs pas de scrupule pour vendre ce système comme L'Éthique. Oui, celle qui est vraiment mieux que les autres. Rappelons le : les chiennes bénéficient d'une vraie vie de famille, pas de structure d'élevage ( qui sont souvent mal vus), une concentration maximale sur la sociabilisation des chiots...
Il est donc facile de deviner que n'importe quel humain qui n'a pas conscience de tout les points que je viens de vous citer va trouver tout ça absolument génial et à vraiment promouvoir.
Sauf que sur les réseaux on ne montre pas tout ! On a l'impression que tout se déroule toujours au mieux et que la copropriété c'est Disneyland pour les chiennes. Mais qu'en savons nous vraiment ? Je ne pense pas que les éleveurs qui ont ces pratiques à outrance soient toujours très transparents sur comment se passe réellement l'entièreté de la copropriété. Ce qui paraît logique puisque leur système d'élevage ne repose que sur les familles.... Et il faut d'autres familles pour être d'accord avec ce système et signer des accords... Et vendre.
Je ne suis pas persuadée que les périodes de reproductions se passent toujours bien du début à la fin. Je ne pense pas que les familles sont toujours toutes ravies de comment se passent les choses.
L'ennui c'est que tout ça on ne le voit pas, ou très très peu. La propagande de ce système est lancée et de nombreux potentiels futurs adoptants pensent que cela est tout a fait normal et encore une fois à promouvoir. Certains ne réalisent pas que tous les éleveurs ne font pas ça et qu'il est donc malvenu de partir sur une adoption avec cette idée en tête prise pour acquise.
L'idéalisation de ce système nuit aux autres éleveurs qui sont aux normes en étant comparés à cette utopie. Elle éloigne de ce qu'est réellement le métier d'éleveur. La prise en compte de l'obligation de répondre aux normes.
8- La sélection :
Enfin je terminerais avec mes différents points sur celui de la sélection. La sélection c'est tout simplement le choix que fait un éleveur de garder un chiot pour reproduction. Ce choix se fait en fonction de différents critères : la morphologie, la santé, le caractère, le pedigree... Mais aussi la place que l'on a à l'élevage pour accueillir un autre chiot.
Lorsqu'on n'est aucunement limité par la place ( puisque les chiots sont en copropriété en famille et pas à l'élevage ) et qu'on a des familles qui attendent derrière soi pour participer au projet en l'indiquant spécifiquement et avec cette hâte d'avoir un chiot dans tous les cas... Je pense qu'il se peut qu'on se creuse un peu moins la tête pour savoir si ou garde ou non un chiot. En sachant que les chiots peuvent être réservés très tôt, si la famille a pour but de participer au projet... Il n'y a pas vraiment de temps d'observation et donc de prise de décision totalement éclairée. Se rajoutent à ça les familles qui potentiellement après coup, une fois les chiennes adultes, demandent de eux même à l'éleveur de participer au projet en proposant leurs chiennes à la reproduction...
Personnellement je vois plus là parfois une façon de faire tourner l'affaire que de vraiment s'impliquer dans la race et le travail de son type au sein de son élevage.
> Je pense avoir fait le tour de ce sujet. Personnellement, vous l'aurez bien compris, je suis vraiment contre ce "système d'élevage" et surtout lorsqu'il est pratiqué à outrance.
En toute logique, je ne proposerais jamais ce type de contrat à mes familles et je ne pourrais accepter parmi mes futurs adoptants des personnes qui souhaitent faire reproduire leur chienne par le biais de leur éleveur ( ni eux tout seuls ).
Je pense qu'il faut arrêter de promouvoir ce type d'élevage, sur ce point de copropriété du moins. Je pense que en tant que particuliers et futurs adoptants il faut savoir que ce type d'élevage existe et que si l'on n'est pas d'accord avec ça il faut tout simplement boycotter. Il y a pleins de très bons élevages avec des éleveurs passionnés, réellement éthiques ( et aux normes ), qui s'occupent de leurs chiens au quotidien... et qui ont le mérite d'être vraiment considérés comme éleveur, eux.
Si j'ai fais cet article c'est parce cette pratique d'élevage ne me plaît vraiment pas et que j'ai beaucoup de mal avec l'abus de confiance que peuvent avoir certaines personnes ( dans les deux races que j'élève ). Je n'aime vraiment pas la façon dont certaines personnes peuvent tourner l'illégalité à leur avantage tout en se valorisant comme étant au dessus de autres de par cette pratique.
J'ai également eu divers témoignages ces dernières années avec différents profils :
- Des personnes ayant acceptés des contrats de copropriété pour leurs chiennes et qui le regrettent, qui ont su s'en défaire, ou pas.
- Des éleveurs ayant tentés l'expérience et qui ont regrettés et ne réitèreront pas car ont senti que la chienne pouvait être bouleversée par ces changements.
- D'autres éleveurs comme moi qui ne comprennent absolument pas comment cette pratique d'élevage 2.0 peut venir à l'esprit de certaines personnes et qu'il soit tout à fait normal pour beaucoup de laisser faire ça.
- La peur et la déception d'éleveurs faisant cette pratique que leurs familles et copropriétaires leur "mettent à l'envers" en se désistant ou en faisant de la reproduction de leur côté. Ainsi relevant d'autant plus le côté bancal de ce système.
Je pense que si les consciences sont un peu plus élevées à ce sujet, au même titre que pour les systèmes d'élevage comme les "usines" ou les particuliers qui s'improvisent éleveurs, nous pourrions voir apparaître un réel boycott au fil du temps qui serait amplement légitime. Dans aucun monde il est normal de créer et encourager ce type d'élevage.
Pour trouver un bon élevage n'hésitez pas à consulter la rubrique " choisir un élevage".
Image générée par IA.

Système d'élevage : Les modèles idéaux selon moi
Dans cet article de ma série sur les systèmes d'élevage, je vous parle ici de ma vision de ce que je considère comme les modèles idéaux.
Que ce soit en terme de sélection, d'implication dans la race ou de types de structures, je vais vous décrire selon moi ce qui se rapproche le plus des modèles idéaux et ce que je considère comme les élevage à vraiment promouvoir !
On va carrément reprendre les notions de la rubrique "choisir un élevage" et les autres articles sur ma série des systèmes d'élevage que je vous invite à lire également.
1- Tout est en règle et visible :
L'élevage est bien déclaré auprès de tous les services nécessaires ( MSA, DDPP, impôts, préfecture, services vétérinaire ). Il a un numéro de siret fixe.
Il possède un affixe.
Son système d'élevage est légal : pas de copropriété avec des particuliers. Il est le détenteur et propriétaire de toutes ses femelles.
L'élevage et ses informations sont visibles et se trouvent facilement sur internet et sur les réseaux sociaux. Les sites internet sont complets et mis à jour. Toutes les mentions légales y sont présentées ( numéro de Siret, numéro de producteur lof, numéro d'affixe, ect ).
2- LOF uniquement :
L'éleveur doit produire uniquement des chiots LOF et les enregistre tous sans exception.
3- Tests de santé :
Tout ce qui est demandé par le club de race est effectué en totalité sur chacun des reproducteurs. Les chiens vraiment atteints par les maladies recherchées sont écartés de la reproduction.
4- Expositions canines :
Selon moi il est important que l'éleveur sorte un minimum en expositions canines, notamment pour faire monter les cotations de ses chiens par exemple. Il est important de sortir ses chiens pour les montrer à des juges et aux autres éleveurs. Sortir en exposition c'est valoriser son cheptel et la race.
5- Sélection :
L'éleveur sérieux tente de garder des chiots qui vont dans le bon sens de la race autant au niveau morphologique que caractère, santé, pédigree...
Il ne va pas choisir ses mariages au hasard ou faire toujours les même. L'objectif est de tenter de combler les petits défauts des parents pour avoir l'espoir d'une descendance qui est toujours une version améliorée.
L'éleveur n'hésiteras pas à faire des imports ou utiliser des lignées issus d'imports pour veiller au pool génétique de la race.
6- Nombre de chiens :
Selon moi il n'y a pas de nombre de chien idéal tant que l'on a suffisamment de temps pour s'en occuper et des locaux adaptés à leur bien-être ainsi qu'aux normes. Évidemment il ne faut pas avoir cinquante chiens non plus je pense, mais je sais qu'il est possible d'avoir jusqu'à une trentaine chien et réussir à tout à fait bien s'en occuper si l'élevage est bien une activité à temps plein. Il faut donc que ce soit adapté au temps qu'on peut y procurer et les moyens mis en place pour les accueillir.
Il faut savoir que les gros élevages éthiques sont nécessaires pour veiller à la diversité du pool génétique de la race. C'est souvent eux qui vendent aux autres éleveurs et qui font plus régulièrement des imports.
7- Types de Structures :
Le type de structure doit être adapté au nombre de chiens.
Quoi qu'il en soit elles doivent être aux normes et avec une hygiène soutenue.
En dessous de 9 chiens il est autorisé de les avoir dans la maison, au delà il faut des structures comme des chenils. Je sais que beaucoup de familles n'aiment pas les chenils, mais malheureusement on ne peut pas faire autrement quand c'est la loi, et il faut reconnaître que de toute façon cela devient nécessaire à partir d'un certains nombre de chiens. J'ajouterais également qu'il est possible de faire des chenils très confortables et surtout que le chien en sorte régulièrement en fait.
Comme je l'ai dis juste au dessus, il est nécessaire aussi d'avoir des plus grosses structures éthiques car elles sont bénéfiques pour les races.
Concernant mon avis, je préfère bien entendu avoir les chiens à la maison et il y en aura toujours. Mais en raison de mon ambition de sélection je vais atteindre par le futur un nombre de chien qui m'obligeras à avoir des structures et cela se fera donc quand ça sera possible.
Quoi qu'il en soit je préfèrerais toujours les éleveurs qui ont plusieurs chiens voire un peu trop sans structure, mais qui s'en occupent bien chaque jour, plutôt que ceux qui font le choix d'éparpiller des reproducteurs dans pleins de familles en copropriété.
8- Vente :
L'éleveur éthique se devra de vérifier si les familles qui le contactent sont réellement adaptées à la race et si ils sont en capacité de s'occuper d'un chiot/chien ou non. Il ne vendra pas si tous voyants ne sont pas au vert pour lui.
Il ne vendra pas à des familles susceptibles de faire de la reproduction sans qualifications.
Il se montrera présent et pédagogue pour ses familles. Il proposera un suivi à vie pour tout ses chiots.
9- Respect des reproducteurs :
Les femelles ne feront pas plus d'une portée par an ou exceptionnellement 3 portées en 2 ans. Pour ma part je n'ai pas de soucis à faire deux portées d'affilées si la chienne va bien et que cela peut être nécessaire dans mon organisation. Elle aura en revanche obligatoirement une année complète de repos par la suite.
Les femelles doivent être mise à la reproduction à partir de 15 mois mais idéalement vers 18 mois pour les Shiba. 20 mois pour les finnois.
Les mâles à 12 mois mais idéalement 15 mois pour les Shiba. 20 mois en Finnois
> Pour conclure, le modèle d'élevage idéal selon moi c'est juste un éleveur passionné et très impliqué dans ce qu'il fait. Peu importe son nombre de chiens ou son type de structure. Il aura tous les chiens au sein de l'élevage et s'en occupera bien au quotidien.
Que ce soit en terme de sélection, d'implication dans la race ou de types de structures, je vais vous décrire selon moi ce qui se rapproche le plus des modèles idéaux et ce que je considère comme les élevage à vraiment promouvoir !
On va carrément reprendre les notions de la rubrique "choisir un élevage" et les autres articles sur ma série des systèmes d'élevage que je vous invite à lire également.
1- Tout est en règle et visible :
L'élevage est bien déclaré auprès de tous les services nécessaires ( MSA, DDPP, impôts, préfecture, services vétérinaire ). Il a un numéro de siret fixe.
Il possède un affixe.
Son système d'élevage est légal : pas de copropriété avec des particuliers. Il est le détenteur et propriétaire de toutes ses femelles.
L'élevage et ses informations sont visibles et se trouvent facilement sur internet et sur les réseaux sociaux. Les sites internet sont complets et mis à jour. Toutes les mentions légales y sont présentées ( numéro de Siret, numéro de producteur lof, numéro d'affixe, ect ).
2- LOF uniquement :
L'éleveur doit produire uniquement des chiots LOF et les enregistre tous sans exception.
3- Tests de santé :
Tout ce qui est demandé par le club de race est effectué en totalité sur chacun des reproducteurs. Les chiens vraiment atteints par les maladies recherchées sont écartés de la reproduction.
4- Expositions canines :
Selon moi il est important que l'éleveur sorte un minimum en expositions canines, notamment pour faire monter les cotations de ses chiens par exemple. Il est important de sortir ses chiens pour les montrer à des juges et aux autres éleveurs. Sortir en exposition c'est valoriser son cheptel et la race.
5- Sélection :
L'éleveur sérieux tente de garder des chiots qui vont dans le bon sens de la race autant au niveau morphologique que caractère, santé, pédigree...
Il ne va pas choisir ses mariages au hasard ou faire toujours les même. L'objectif est de tenter de combler les petits défauts des parents pour avoir l'espoir d'une descendance qui est toujours une version améliorée.
L'éleveur n'hésiteras pas à faire des imports ou utiliser des lignées issus d'imports pour veiller au pool génétique de la race.
6- Nombre de chiens :
Selon moi il n'y a pas de nombre de chien idéal tant que l'on a suffisamment de temps pour s'en occuper et des locaux adaptés à leur bien-être ainsi qu'aux normes. Évidemment il ne faut pas avoir cinquante chiens non plus je pense, mais je sais qu'il est possible d'avoir jusqu'à une trentaine chien et réussir à tout à fait bien s'en occuper si l'élevage est bien une activité à temps plein. Il faut donc que ce soit adapté au temps qu'on peut y procurer et les moyens mis en place pour les accueillir.
Il faut savoir que les gros élevages éthiques sont nécessaires pour veiller à la diversité du pool génétique de la race. C'est souvent eux qui vendent aux autres éleveurs et qui font plus régulièrement des imports.
7- Types de Structures :
Le type de structure doit être adapté au nombre de chiens.
Quoi qu'il en soit elles doivent être aux normes et avec une hygiène soutenue.
En dessous de 9 chiens il est autorisé de les avoir dans la maison, au delà il faut des structures comme des chenils. Je sais que beaucoup de familles n'aiment pas les chenils, mais malheureusement on ne peut pas faire autrement quand c'est la loi, et il faut reconnaître que de toute façon cela devient nécessaire à partir d'un certains nombre de chiens. J'ajouterais également qu'il est possible de faire des chenils très confortables et surtout que le chien en sorte régulièrement en fait.
Comme je l'ai dis juste au dessus, il est nécessaire aussi d'avoir des plus grosses structures éthiques car elles sont bénéfiques pour les races.
Concernant mon avis, je préfère bien entendu avoir les chiens à la maison et il y en aura toujours. Mais en raison de mon ambition de sélection je vais atteindre par le futur un nombre de chien qui m'obligeras à avoir des structures et cela se fera donc quand ça sera possible.
Quoi qu'il en soit je préfèrerais toujours les éleveurs qui ont plusieurs chiens voire un peu trop sans structure, mais qui s'en occupent bien chaque jour, plutôt que ceux qui font le choix d'éparpiller des reproducteurs dans pleins de familles en copropriété.
8- Vente :
L'éleveur éthique se devra de vérifier si les familles qui le contactent sont réellement adaptées à la race et si ils sont en capacité de s'occuper d'un chiot/chien ou non. Il ne vendra pas si tous voyants ne sont pas au vert pour lui.
Il ne vendra pas à des familles susceptibles de faire de la reproduction sans qualifications.
Il se montrera présent et pédagogue pour ses familles. Il proposera un suivi à vie pour tout ses chiots.
9- Respect des reproducteurs :
Les femelles ne feront pas plus d'une portée par an ou exceptionnellement 3 portées en 2 ans. Pour ma part je n'ai pas de soucis à faire deux portées d'affilées si la chienne va bien et que cela peut être nécessaire dans mon organisation. Elle aura en revanche obligatoirement une année complète de repos par la suite.
Les femelles doivent être mise à la reproduction à partir de 15 mois mais idéalement vers 18 mois pour les Shiba. 20 mois pour les finnois.
Les mâles à 12 mois mais idéalement 15 mois pour les Shiba. 20 mois en Finnois
> Pour conclure, le modèle d'élevage idéal selon moi c'est juste un éleveur passionné et très impliqué dans ce qu'il fait. Peu importe son nombre de chiens ou son type de structure. Il aura tous les chiens au sein de l'élevage et s'en occupera bien au quotidien.

La stérilisation
Depuis quelques décennies il est recommandé aux particuliers de stériliser leurs chiens, mâles comme femelles, afin de limiter le nombre de portées non désirées.
Je trouve que la prévention avait bien fonctionné car de plus en plus de familles ne se posaient même plus la question et décidaient de faire stériliser leurs jeunes chiens dès qu'il en avaient l'occasion.
La fausse idée comme quoi une chienne a besoin de faire une portée dans sa vie a été remise en cause pour beaucoup de personnes, comprenant bien que cela n'était pas vrai. Également de nombreuses familles ont prit conscience qu'ils n'avaient pas envie d'avoir une portée à gérer à la maison.
Certes, malheureusement encore aujourd'hui subsistent de nombreux adoptants qui ont l'objectif de faire reproduire leurs chiens.
Aujourd'hui, en 2025, lorsque j'écris cet article, la tendance se renverse et nous revenons un peu en arrière sur la stérilisation. Tout particulièrement sur les chiens précoces ( avant la fin de la croissance ) et/ou sensibles. Selon des études, il serait démontré que la stérilisation précoce pourrait avoir des conséquences sur le comportement et les émotions du chien. Sur des chiens déjà sensibles celle ci aurait tendance à envenimer les choses.
En effet le fait de retirer au chien des organes ayant pour fonction majoritaire de créer des hormones n'auraient pas un impact uniquement sur la fertilité mais aussi sur la stabilité émotionnelle de certains.
Cependant, il n'est pas démontré que cet effet est systématique, mais que cela PEUT arriver.
En effet, il faut reconnaître qu'il s'agit d'un risque à évaluer au cas par cas en fonction du caractère de son chien.
Mais il me semble également important de peser le pour et le contre.
Les hormones sexuelles jouent un rôle sur la fertilité de l'animal ( cycles de chaleurs chez la femelle, excitation sexuelle chez le mâle), mais ont également une incidence sur des comportements tels que le marquage urinaire chez le mâle, la fugue, la tolérance des congénères de même sexe.
Un chien entier est en proie de ses hormones et a par conséquent des comportements liés à la reproduction qui peuvent avoir des conséquences dans ses interactions avec les autres, sa façon de percevoir le monde, sa façon de vivre avec vous, sa capacité à vous écouter.
En Shiba par exemple, les chiens entier se révèlent parfois vraiment plus compliqués à gérer. Les femelles peuvent être très changeantes en fonction de leurs cycles, les mâles peuvent avoir réellement de la difficulté à tolérer les congénères de même sexe. Le côté fugueur déjà présent dans la race peut être exacerbé avec des chiens se mettant en quête d'un.e partenaire en période de chaleurs. Durant leurs chaleurs les chiennes peuvent vraiment être plus compliquées à gérer dans le quotidien et leurs interactions.
Bref, c'est une race pour laquelle la stérilisation va avoir de réels bénéfices sur tout ces points là ( bien entendu toujours accompagné d'une bonne éducation et sociabilisation).
En finnois c'est plus du cas par cas, mais étant aussi une race primitive, les hormones peuvent avoir des conséquences sur les comportements des mâles et des femelles. Avec notamment des chiens moins à l'écoute, plus fugueurs également et une potentielle soudaine moins bonne tolérance aussi des congénères selon les individus.
En clair, il y a aussi beaucoup de bons côté à prendre de la stérilisation.
En ce qui concerne le risque de portée non désirée, bien évidement il reste un point crucial à prendre en compte. La stérilisation résout irréversiblement cette problématique.
Pour rappel, la chienne commence ses premières chaleurs lors de la puberté et les aura en général deux fois par ans. Les chaleurs durent environ 3 semaines à chaque fois. Elle peut également parfois faire des chaleurs dites "silencieuses" c'est à dire que très peu voire pas de signes sont présents et elles sont difficiles à percevoir donc très à risque. Il faut se méfier des mâles pendant tout ce temps : ne jamais la lâcher en balade, ne pas l'avoir en longue longe sans pouvoir contrôler rapidement la situation, ne pas la laisser dehors dans son jardin sans surveillance, la séparer très sérieusement des autres mâles de la maison si il y en a... Bref, une surveillance rapprochée afin d'éviter tout risque de saillie.
La mâle lui est fertile et éveillé sexuellement dès la puberté et chaque jour de l'année. Il faut d'ailleurs se méfier de certains mâles très précoces.
Il est donc aujourd'hui plus conseillé de stériliser tard voire de ne pas stériliser.
Pour ma part c'est là que ça me pose un peu un problème. Nous avions réussi à faire comprendre aux gens pendant un moment qu'il était important de stériliser afin de limiter les portées non désirées et notamment remplir les refuges. Mais aussi que tout le monde ne peut pas s'occuper d'une portée.
Dans nos races primitives japonaises, nous avions réussi à faire comprendre aux gens que la stérilisation serait vraiment bénéfique pour que leurs chiens ai un caractère plus souple.
Aujourd'hui tout cela est remis en question. Je vois de nombreux posts sur les réseaux sociaux relayants les études indiquants les potentielles conséquences de la stérilisation. Je vois tout les commentaires de personnes disant "merci ça me conforte dans l'idée de ne pas faire stériliser mon chien". J'entend des podcasts qui diabolisent la stérilisation. Je reçois des messages de mes familles me disant qu'elles ne savent pas quoi faire car moi je leur ai conseillé de stériliser mais qu'ils lisent de plus en plus qu'en fait il ne faut pas.
J'entend les résultats de ces études, mais je voudrais vraiment dire qu'il ne s'agit pas d'une fatalité pour TOUS les chiens. Concernant les chiots issus de mon élevage en tout cas, les familles les ont presque tous fait stériliser à la puberté et aucune conséquences comportementale n'a été relevée. J'ai même eu au contraire des cas de familles qui avaient des chiens un peu sensibles et pour qui la stérilisation a aidé à stabiliser les émotions, faire prendre confiance en eux, aux congénères et à l'environnement.
Je pense qu'il faut étudier le sujet au cas par cas. Se poser les bonnes question :
- Suis en capacité et ai je envie de gérer les chaleurs de ma chienne au risque d'avoir une portée non désirée ?
- Est ce que mon chien ne serait pas plus cool avec ses congénères si je le castre ?
- Est ce que mon chien est déjà très sensible et instable émotionnellement ?
- Est ce que son côté sensible n'est justement pas lié à ses hormones sexuelles ?
Je trouve qu'il est dangereux de vouloir revenir à un mode où la stérilisation est remise en cause. Il y a des personnes qui n'attendent que ça pour ne pas le faire et laisser leurs chiens se reproduire.
J'entend l'idée de vouloir attendre la fin de la croissance ( minimum 18 mois chez les petites races et plus de 2 ans chez les grandes ) mais je considère que cela doit être fait si l'on est aussi au courant des changements comportementaux liés aux hormones qui peuvent apparaître et bien s'installer...puis qu'il faudra vraiment surveiller à fond sa jeune chienne pendant ses chaleurs.
En Shiba notamment, lors de l'adolescence de sacrés traits comportementaux peuvent apparaître et restent installés. Je ne dis pas ça pour faire peur aux familles ou diaboliser la race, mais il faut avoir conscience que sur du primitif japonais ça peut parfois être compliqué... Et que quand on a l'opportunité de la stérilisation pour calmer le jeu, c'est une main tendue qu'il ne faut pas hésiter à attraper.
J'ai déjà eu des familles qui finalement on hésité à faire castrer leurs mâles par exemple, sauf qu'au fil du temps les chiens ont vraiment prit des comportements liés à leurs hormones sexuelles. Comme le fait de ne plus du tout tolérer les autres mâles et se montrer agressifs avec eux... Des mâles de presque deux ans pour lesquels les familles ont finalement décidés de passer à la castration pour tenter de calmer ces comportements sous mes conseils... Résultat : disparition des comportements en seulement quelques semaines, capacité à tolérer les congénères de même sexe, voire créer du lien avec eux.
En général, nous les éleveurs de Shiba, nous savons de quoi on parle quand il s'agit de castration et si on le conseille à nos famille ce n'est pas pour rien !
En finnois également la stérilisation peut régler bien des soucis comportementaux.
Pour les personnes ne voulant vraiment pas stériliser qu'importe l'âge je ne comprend personnellement pas l'interêt d'avoir un animal entier qui ne reproduit pas. Encore une fois surtout dans nos races. Dans certaines races toutes faciles et pépère, je dis pas. Peut être que ça ne change pas grand chose.
Mais quoi qu'il en soit avoir envie de gérer les chaleurs de sa chiennes deux fois par ans jusqu'à sa mort je ne comprend pas.
Il faut d'ailleurs également savoir que le fait de ne pas avoir d'activité hormonales prévient par ailleurs de nombreuses pathologies testiculaires ou prostatiques chez le mâle ainsi qu'utérines, ovariennes et mammaires chez la femelle. Je pense notamment aux femelles Shiba qui sont très facilement touchées par les pyomètres ou les grossesses nerveuses ( montées de lait, ventre qui grossit, comportement maternel... mais sans gestation ) lorsqu'elles ont des chaleurs à vide ce qui peut conduire à de lourdes conséquences. Laisser des chaleurs à vide c'est prendre le risque sur certaines chiennes d'avoir des pathologies derrières. Il y a aussi certaines chiennes qui supportent très mal psychologiquement le fait d'avoir des chaleurs à vide et feront des dépressions pendant plusieurs semaines, souvent à partir de un mois après les chaleurs avec parfois des symptômes de grossesses nerveuses. Il y a aussi des chiennes qui vivent très mal leurs chaleurs avec de grands courants hormonaux très bouleversants autant sur le plan émotionnel que physique.
Petit mot aussi sur la castration chimique chez le mâle ou la pilule chez la chienne pour les personnes qui ne veulent pas faire l'opération qui est irréversible. Certains souhaitent utiliser ces moyens de contraception provisoire sur leur chien mais il faut bien savoir que l'effet sur les hormones sera équivalent à une stérilisation et que cela à la longue est bien plus coûteux et peut avoir des conséquences sur les organes de type testicules et ovaires.
Là où cela montre son avantage en revanche, c'est pour déterminer avec une solution réversible comment serait le chien coupé de ses hormones avant de prendre sa décision sur l'opération définitive.
Pour ceux qui optent pour cette solution à vie... Je ne vois pas en quoi elle est mieux que l'opération.
En ce qui me concerne je recommande grandement la stérilisation à mes familles. Par ailleurs, je ne vend pas de chiot à des familles qui ne veulent pas stériliser, même sans but de reproduction, je ne suis pas sereine avec cette idée.
Pour l'âge conseillé je dis à mes familles de faire comme elles le souhaitent en prenant justement en compte les pour et les contre : changement de comportement lié à la puberté, risque de portée non désiré.
Je suis donc d'avis de dire aux personnes qui ne veulent pas et ne se sentent pas de gérer tout ça de stériliser entre 6 et 9 mois chez le Shiba et entre 8 et 12 mois chez le finnois.
Pour ceux qui se sentent de gérer tout ça... Quand ils veulent, mais que ce soit fait un jour... et sans reproduction.
Ne revenons pas en arrière sur ce sujet là. Laissons les gens stériliser s'ils en ont envie et dès l'âge qu'ils le souhaitent en fonction de leur mode de vie et leurs envie.
Si certains ne veulent pas stériliser ils font comme ils souhaitent aussi mais doivent savoir à quoi s'en tenir.

Le puppy blues
Ayant vécu notre premier retour d'élevage en printemps 2025 à cause d'un puppy blues c'est un sujet sur lequel j'avais aussi envie d'écrire.
le terme Puppy blues est un dérivé de baby blues, désignant l'état dépressif que peut ressentir un parent et notamment une maman suite à l'arrivée d'un bébé humain.
Lorsque je l'avais annoncé j'avais reçu beaucoup de messages me demandant ce qu'était le puppy blues. À vrai dire il y avait beaucoup de personnes qui pensaient que c'était lorsque le chiot ne s'adaptait vraiment pas à sa nouvelle maison. En réalité c'est plutôt l'inverse... Disons que c'est plutôt l'humain qui ne s'adapte pas à l'arrivée du chiot.
J'ai eu beaucoup de personnes qui m'ont demandé comment c'était possible, sans remettre en cause ma capacité à choisir de bonnes familles, ils se disaient que ce n'était pas normal d'adopter un chiot et finalement ne plus en vouloir si peu de temps après.
Concernant cette famille, il faut savoir que c'était quelqu'un de vraiment très préparé qui avait grandement hâte d'accueillir son chiot. Évidement moi de mon côté tout me paraissait ok avec lui. Mais une fois le moment venu, le petit chiot à la maison...Au bout de quelques jours son humain ressenti vraiment une incapacité à s'occuper du chiot, la peur de ne pas réussir à l'éduquer et répondre à tout ses besoins, la peur de ne pas réussir à créer du lien avec lui... Alors qu'on en avait tellement parlé en amont ! J'ai tenté de le rassurer, j'ai eu l'impression que ça allait mieux, mais seulement le lendemain il m'a envoyé un message pour me dire que c'était insurmontable pour lui et qu'il souhaitait me ramener le chiot. Je n'ai pas cherché à le rassurer davantage et ai accepté pour récupérer mon chiot. Le chiot n'était chez lui que depuis seulement une semaine lorsqu'il me l'a rendu.
Il faut savoir que c'est bien souvent de cette manière que ça se passe, avec finalement des profils de personnes qui étaient totalement prêts à accueillir un chiot et qui avait le mode de vie adapté. Ce sont au final souvent des personnes qui se mettent une pression de dingue à l'arrivée du chiot et qui n'arrivent pas à la surmonter. Ils sont parfois justement très organisés et ne laissent pas beaucoup de place à l'inconnu et à ce qui ne peut être contrôlé. Ils sont également aussi pressés que le chiot soit '"autonome" et se comporte comme si toute l'éducation avait été faite afin de vite retrouver un climat de calme à la maison et de sérénité... Sauf que bien évidement ça ne peut pas être possible.
L'arrivé d'un petit chiot ça peut être un sacré bouleversement dans une vie et ça peut en effet être parfois très compliqué au début le temps que tout le monde s'adapte à cette nouvelle vie.
Il faut savoir que lorsque le chiot arrive dans sa nouvelle famille c'est souvent un moment de grande joie mêlé à de l'euphorie et du stress. Mais quand les jours passent et que le chiot est là et qu'il faut apprendre à s'en occuper, qu'on se rend compte aussi des contraintes et compromis que cela peut être, il y a des personnes pour qui les émotions basculent totalement de l'autre côté avec de vrais sensation de stress, d'angoisse, d'impuissance, d'impatience, voire des états dépressifs.
Il y a des personnes qui réussissent à surmonter ça par force d'esprit, grâce à l'aide de leur entourage ou de professionnels. Puis il y a ceux qui ne se sentent finalement vraiment pas en capacité d'assumer ce bouleversement et la responsabilité d'avoir un petit être qui vit à leur crochet.... Et qui préfèrent se séparer du chiot.
Vouloir le ramener à l'élevage sera toujours l'option à privilégier afin que l'éleveur s'occupe lui même du replacement du chiot pour que celui ci ne soit pas adopté par n'importe qui.
C'est clair que pour nous c'est toujours une sensation amère, un peu d'échec et un gros stress à gérer mais les éleveurs éthiques feront toujours le choix d'accepter le retour du chiot pour que celui ci soit en sécurité.
Je souhaite avoir le moins possible de retour d'élevage de ce type dans ma carrière d'éleveuse, même si cela peut sembler compliqué car il s'agit d'un phénomène de plus en plus récurrent.
On peut noter dans les moeurs actuelles ce désir que tout aille toujours vite : l'adaptation du chiot, son éducation, la création du lien avec l'humain.
Mais aussi l'influence que peuvent avoir les réseaux sociaux sur certaines personnes idéalisant des situations, ne voyant que le côté instagramable des choses. Avoir un petit chiot c'est merveilleux, c'est de beaux souvenirs et de belles photos... Mais quand on sort de l'idéalisation c'est aussi de la fatigue, des erreurs, des "bêtises" du chiot... Et ça on ne le voit pas toujours.
On peut donc avoir des personnes qui ont une idée de ce que c'est avoir un chiot, qui se sont renseignés, largement documentés même. Certains pensent naïvement qu'avec eux il n'y aura pas de tout ça ( et parfois c'est vrai, le chiot est vraiment un petit ange ! ). Mais une fois le fait accompli au moment où il faut vraiment conscientiser tout ça c'est une grosse désillusion. Le poids réel de la responsabilité tombe et certains n'ont pas les épaules pour.
Je pense qu'il sera difficile de vraiment réussir à aider certaines familles dans cette situation, car quand elles ont décrétés que c'était vraiment trop compliqué pour elles, il n'y a pas toujours grand chose à faire autre que de récupérer le chiot avant que celui ci ne subissent de conséquences psychologiques.
En revanche il est important de savoir que pour lutter contre le puppy blues et le prévenir il y a quand même des actions qui peuvent être mises en place. Notamment le fait de se faire aider rapidement par un éducateur pour ne pas se sentir dépassé par l'éducation et ne pas savoir dans quel ordre commencer les choses. Il y a bien évidement le fait de parler autour de soi de manière honnête de comment se passe l'arrivée du chiot afin de se sentir entouré. Ne pas hésiter à en parler à l'éleveur et prendre en compte ses conseils.
Il est possible aussi de préparer l'arrivée du chiot mais d'avoir conscience qu'il faudra aussi laisser de la place aux imprévus et à l'improvisation.
Lorsque le chiot arrivera il faudra aussi penser à prendre du temps pour soi et ne pas rester scotché à lui toute la journée. Les choses devront prendre leur temps en ce qui concerne l'éducation et la sociabilisation donc il faut penser à prendre du temps pour soi aussi. Continuer ses activités habituelles, continuer de voir du monde.
Laisser le temps au temps.
Image générée par IA.

Ce que je recherche chez le Shiba : Morphologie et caractère
Chaque race a son standard ainsi que ses traits comportementaux et les éleveurs se doivent de le suivre dans leurs productions. Mais nous avons tous des goûts et des préférences de types qui font qu'à la longue on tente de se rapprocher gentiment de ce type idéal.
Dans cet article je vais donc vous parler de ce que j'aime le plus chez le Shiba en type et ce que je souhaiterais donc produire dans mon élevage.
Sur le plan du caractère je vais également vous parler de ce que je recherche dans la race et souhaite produire.
MORPHOLOGIE :
Il faut savoir qu'en réalité j'apprécie évidement plein de types différents et qu'en fait je ne suis pas fixée sur une unique idée. En revanche, il y a des choses que je n'aime pas et dont j'essaye de m'éloigner le plus possible dans ma production et sélection.
J'aime de manière générale les chiens qui dégagent quelque chose dans leur expression et leur regard. Que l'on soit sur un chien qui dégage quelque chose de très puissant ( très recherché par les japonais ! ) ou un chien qui dégage quelque chose de très "kawaii"... Je veux ressentir quelque chose en le voyant !
De ce fait, je peux aimer des types vraiment différents et par ailleurs apprécier cette diversité est selon moi importante.
Je peux adorer un chien avec un regard et une posture vraiment fière et puissante, presque hautaine. Tout comme je peux aussi adorer un petit Shiba tout mignon et joyeux. Mais aussi un type atypique justement avec vraiment un petit truc en plus et toujours cette manière de transmettre quelque chose dans l'attitude.
Vous l'aurez donc compris, à l'inverse, des expressions "pauvres" où pas grand chose ne se passe dans le regard et la posture... si ce n'est du désintérêt, de la crainte, de la flemme... Je n'en vois pas l'intérêt. Ce n'est pas ce que dois représenter le Shiba selon moi.
Je m'en tiens vraiment au standard dans mes goûts et n'apprécie guerre les chiens qui s'en éloignent, même si j'en ai eu ici à l'élevage, un peu comme tout le monde. Des chiens avec lesquels j'ai commencé, ayant quelques défauts à améliorer et travailler. C'est bien ça pour moi le but de l'élevage : tenter d'améliorer les types de nos reproducteurs.
Mais avec le temps je souhaite faire de plus en plus ma propre sélection et m'éloigner de ces chiens ayants un peu trop de défauts à travailler à mon goût... Là est objectif de tout éleveur non ?
Mon Shiba idéal donc, le voici :
J'aime les chiens de taille moyennes dans le standard ( ni petits, ni grands). Mais en réalité, tant que la taille est comprise dans le standard cela n'est pas trop important pour moi au final. Je porte une grande importance à ce qu'il n'y ai pas de dysmorphisme de genre, c'est à dire que les mâles ressemblent bien à des mâles, et les femelles à des femelles.
J'aime les chiens ayant un format assez compact à modéré, avec un dos moyen à plutôt court. À contrario donc, je ne suis pas fan des chiens longs de corps. Je serais moins dérangée sur une femelle qu'un mâle mais chercherais à le travailler malgré tout. Je fais bien la différence entre un modèle dit "athlétique" à long.
Le port de queue doit être haut et la queue dans mon idéal au moins un peu enroulée.
En terme de structure j'aime vraiment les chiens osseux, mais sans rentrer dans l'excès. En effet, les chiens trop lourds ne me plaisent pas du tout et perdent selon moi le côté fonctionnel et au minimum athlétique que l'on demande au Shiba. J'ai déjà eu à l'inverse à l'élevage des chiennes notamment avec vraiment trop peu d'os, à l'apparence trop gringalette à mon goût et c'est quelque chose dont je voudrais m'éloigner au fil des générations de certaines lignée. Pour moi le Shiba doit avoir une ossature solide et costaude.
En terme de membre j'aime quand ils ont un aspect solides, suffisamment angulés à l'arrière mais pas à l'excès et bien droit et vigoureux à l'avant, notamment au niveau du poignet. Les aplombs doivent être corrects. Avec des pieds ronds et le moins étalés possible au sol.
La ligne du dessus ( le dos ) sera bien droite et solide, celle du dessous ( le ventre ) avec une cage thoracique bien dessinée qui remonte vers d'abdomen.
Le poitrail devra être suffisamment sorti et marqué de profil.
Concernant la tête, j'aime les chiens ayant un stop plutôt marqué, mais pas en excès non plus, même si dans ce sens cela me gène moins qu'un stop vraiment peu marqué. J'aime les museau de tailles normales à très légèrement courtes et ai plutôt du mal avec les museaux que je vais considérer trop longs. C'est par ailleurs quelque chose aussi que je cherche à travailler sur certaines de mes lignées à l'élevage. Je suis contente de ne pas avoir trop de difficulté à le corriger.
J'aime les joues bien développée et les tête plutôt rondes grâce à l'effet des joues poilues justement ou la forme de la mâchoire.
Niveau oreille c'est quelque chose avec lequel je souhaiterais être plus intransigeante avec le temps et j'ai conscience que ce n'est pas toujours quelque chose de facile à travailler. J'aime les petites oreilles triangulaires portées en casquette comme l'indique le standard. J'aime quand elles sont placées à la bonne hauteur sur le crâne, dans la continuité de la ligne de l'oeil. Je trouve qu'on voit vraiment facilement sur des chiens des oreilles pas idéales, chez moi la première. C'est vraiment quelque chose de pas toujours évident à travailler, mais pareillement que sur d'autres points, je suis contente de voir de l'amélioration sur ma sélection. On voit très facilement des oreilles trop grosses, trop longues, trop épaisses, trop pointues ou trop écartées. Le Shiba doit avoir de petites oreilles mignonnes pour ne pas ressembler à une autre race selon moi.
Au niveau des yeux ils seront foncés de préférence et en amande. Avec comme indiqué plus haut quelque chose qui se passe vraiment dans le regard. Sur les roux j'aime quand les yeux sont vraiment cernés de noir et sur les noirs et feu j'aime quand il y a des poils clairs autour de l'oeil.
Au niveau des dents j'aimerais le plus possible me rapprocher de sélections ayant toutes leurs dents.
Pour ce qui est des robes, j'aimes les robes bien marquées avec un urajiro présent mais pas forcément en excès ( ex : le blanc envahissant sur du roux ). Sur le noir et feu j'aime quand les marquages feux prennent suffisamment de place et sont bien pigmentés, pour ça je suis bien contente c'est ce que j'ai à la maison.
J'ai une préférence par ailleurs pour la robe noire et feu par rapport aux autres robes, mais j'ai vraiment goût à toutes les travailler correctement.
J'aime les roux plutôt relativement pigmentés et n'apprécie vraiment pas la robe rousse charbonnée lorsque la présence de poils noirs est selon moi excessive.
Pour ce qui est des sésames, je préfère les sésames noirs plutôt froids, c'est à dire plus grisés, plus noirs. Mais je sais largement apprécier des sésames noirs plus chaud.
Pour les sésames rouges j'aime les chiens dont la robe est vraiment marquée et uniforme sur le corps avec un bonnet de la veuve très visible, je souhaite par ailleurs travailler là dessus.
Au niveau de la fourrure j'aime quand celle ci est dense et pas trop courte. J'aime les chiens vraiment fournis en poils.
CARACTÈRE :
Pour ce qui est du caractère il faut savoir que j'adore les Shiba plutôt dans l'interaction avec l'humain, mais vraiment avec un côté coquin et malicieux ! J'aime les chiens à l'esprit vifs et plutôt joueurs. J'aime les chiens qui ont ce besoin de créer un lien fusionnel avec l'humain mais sans rentrer dans quelque chose de trop pot de colle non plus. J'aime les Shiba qui ont leur indépendance et qui savent faire leur vie pendant des heures, mais qui ont malgré tout ce côté très festifs et expressifs avec l'humain quand c'est le moment.
J'aime les chiens intelligents qui réfléchissent vraiment et qui ont du libre arbitre.
En revanche, une chose à laquelle je fais très attention et n'apprécie vraiment, mais alors vraiment pas du tout, sur les chiens de manière générale, toute races confondues... C'est la sensibilité.
J'ai quelques chiennes sensibles et en aurait sûrement toujours de temps en temps. Il y en a certaines qui le sont hélas par manque de sociabilisation ( par exemple lorsqu'elles sont arrivées déjà adulte à l'élevage). Avec celles là je remarque que sur les chiots ça va et l'objectif serait de garder mieux que maman niveau caractère.
Puis il y a celles dont c'est vraiment la nature et ça c'est plus compliqué. Il faut vraiment tenter de garder mieux dessus et je dirais ne pas faire reproduire plus une fois que l'objectif est atteint.
Ce que je décrit comme sensibilité ce sont les chiens qui vont se mettre facilement en stress ou en panique dès que des éléments de leur environnement changent, dès qu'il y a trop de bruits, dès qu'on hausse un peu le ton...
Non seulement je n'aime pas ce caractère mais en plus de ça je peux avoir de la difficulté à le gérer car cela ne me correspond vraiment pas. J'aurai donc tendance à vite replacer dans des familles plus adaptées ces chiens une fois que j'aurai réussi à garder dessus.
Niveau manipulations j'aimerais tant que possible sélectionner sur des chiens très cool avec ça qui ne stressent pas et ne sont pas trop dans le fameux côté drama queen du Shiba. J'ai conscience que c'est bien souvent ce qu'on fait du chien et comment on réagit face à ces comportements qui a tendance à le développer ou l'amoindrir... Mais je tiens tout de même à produire des chiots qui n'ont pas cette sensibilité dès le début, parce que oui, il y a des lignées plus sensibles à ça que d'autres.
Pour ce qui est des ententes congénères évidement je préfère les chiens qui s'adaptent facilement à la vie avec des copains et des chiens plutôt sociables. Mais j'ai conscience que chez le Shiba, notamment avec des chiens entiers, on peut avoir des individus un peu tendus à certaines situations, notamment avec les congénères de même sexe et je ne pense pas avoir la prétention de pouvoir sélectionner que des chiens dans le monde des bisounours qui font copains avec tout le monde.
En revanche, les traits de caractères exacerbés avec les congénères tels que de la méfiance, de l'agressivité, de la protection de ressource systématique... Je vais avoir également tendance à les écarter de la reproduction après avoir réussi à sélectionner mieux dessus. Encore une fois je sais qu'il y a une grosse part d'environnemental aussi sur ce type de comportement avec notamment le vécu du chien, l'éducation et la sociabilisation apportées, le fait qu'il y ai eu ou non des mauvaises expériences... Mais à nouveau, il y a aussi des chiens dont c'est juste le caractère et ça je n'en veut vraiment pas.
J'aime les chiens sociables avec les humains et non peureux des inconnus, mais comme pour avec les congénères, je ne demande pas du bisounours pour autant. J'aime aussi les Shiba qui communiquent facilement leurs limites sans excès et qui refusent des contacts si ils n'ont tout simplement pas envie.
En caractère j'aime donc les Shiba bien dans leurs pattes, qui sont quand même ce qu'on décrit chez le Shiba, soit avec un côté un peu indépendant, mais à la fois avec une recherche de lien fort avec son humain et qui le montre facilement. Il ne sera pas forcément toujours open avec les autres humains sans que ce soit problématique, pour moi c'est ok. Mais c'est ok aussi les clown joyeux qui adorent tous les humains de la planète.
Un chien qui a le droit d'avoir sa petite sensibilité mais qui n'est pour autant pas handicapé avec ça au quotidien et ne se met pas dans des états pas possibles pour des manipulations ou une perturbation dans l'environnement.
Un Shiba qui n'est peut être pas forcément copains avec tout les autres ( après les bisounours c'est cool aussi, mais avoir conscience que c'est pas possible de demander ça sur une majorité d'individus selon moi ), mais qui n'est pas asociale et désagréable avec les autres pour autant.
> De manière globale j'aime les chiens avec de l'allure, de la fierté, des messages forts à transmettre. De beaux chiens dans le standard qui dégagent quelque chose.
J'aime les chiens à l'aise dans leur vie et qui ne se prennent pas trop la tête. Je souhaiterais produire des chiots à cette image. Réussir à travailler des lignées pour obtenir ce résultat au maximum.
Dans cet article je vais donc vous parler de ce que j'aime le plus chez le Shiba en type et ce que je souhaiterais donc produire dans mon élevage.
Sur le plan du caractère je vais également vous parler de ce que je recherche dans la race et souhaite produire.
MORPHOLOGIE :
Il faut savoir qu'en réalité j'apprécie évidement plein de types différents et qu'en fait je ne suis pas fixée sur une unique idée. En revanche, il y a des choses que je n'aime pas et dont j'essaye de m'éloigner le plus possible dans ma production et sélection.
J'aime de manière générale les chiens qui dégagent quelque chose dans leur expression et leur regard. Que l'on soit sur un chien qui dégage quelque chose de très puissant ( très recherché par les japonais ! ) ou un chien qui dégage quelque chose de très "kawaii"... Je veux ressentir quelque chose en le voyant !
De ce fait, je peux aimer des types vraiment différents et par ailleurs apprécier cette diversité est selon moi importante.
Je peux adorer un chien avec un regard et une posture vraiment fière et puissante, presque hautaine. Tout comme je peux aussi adorer un petit Shiba tout mignon et joyeux. Mais aussi un type atypique justement avec vraiment un petit truc en plus et toujours cette manière de transmettre quelque chose dans l'attitude.
Vous l'aurez donc compris, à l'inverse, des expressions "pauvres" où pas grand chose ne se passe dans le regard et la posture... si ce n'est du désintérêt, de la crainte, de la flemme... Je n'en vois pas l'intérêt. Ce n'est pas ce que dois représenter le Shiba selon moi.
Je m'en tiens vraiment au standard dans mes goûts et n'apprécie guerre les chiens qui s'en éloignent, même si j'en ai eu ici à l'élevage, un peu comme tout le monde. Des chiens avec lesquels j'ai commencé, ayant quelques défauts à améliorer et travailler. C'est bien ça pour moi le but de l'élevage : tenter d'améliorer les types de nos reproducteurs.
Mais avec le temps je souhaite faire de plus en plus ma propre sélection et m'éloigner de ces chiens ayants un peu trop de défauts à travailler à mon goût... Là est objectif de tout éleveur non ?
Mon Shiba idéal donc, le voici :
J'aime les chiens de taille moyennes dans le standard ( ni petits, ni grands). Mais en réalité, tant que la taille est comprise dans le standard cela n'est pas trop important pour moi au final. Je porte une grande importance à ce qu'il n'y ai pas de dysmorphisme de genre, c'est à dire que les mâles ressemblent bien à des mâles, et les femelles à des femelles.
J'aime les chiens ayant un format assez compact à modéré, avec un dos moyen à plutôt court. À contrario donc, je ne suis pas fan des chiens longs de corps. Je serais moins dérangée sur une femelle qu'un mâle mais chercherais à le travailler malgré tout. Je fais bien la différence entre un modèle dit "athlétique" à long.
Le port de queue doit être haut et la queue dans mon idéal au moins un peu enroulée.
En terme de structure j'aime vraiment les chiens osseux, mais sans rentrer dans l'excès. En effet, les chiens trop lourds ne me plaisent pas du tout et perdent selon moi le côté fonctionnel et au minimum athlétique que l'on demande au Shiba. J'ai déjà eu à l'inverse à l'élevage des chiennes notamment avec vraiment trop peu d'os, à l'apparence trop gringalette à mon goût et c'est quelque chose dont je voudrais m'éloigner au fil des générations de certaines lignée. Pour moi le Shiba doit avoir une ossature solide et costaude.
En terme de membre j'aime quand ils ont un aspect solides, suffisamment angulés à l'arrière mais pas à l'excès et bien droit et vigoureux à l'avant, notamment au niveau du poignet. Les aplombs doivent être corrects. Avec des pieds ronds et le moins étalés possible au sol.
La ligne du dessus ( le dos ) sera bien droite et solide, celle du dessous ( le ventre ) avec une cage thoracique bien dessinée qui remonte vers d'abdomen.
Le poitrail devra être suffisamment sorti et marqué de profil.
Concernant la tête, j'aime les chiens ayant un stop plutôt marqué, mais pas en excès non plus, même si dans ce sens cela me gène moins qu'un stop vraiment peu marqué. J'aime les museau de tailles normales à très légèrement courtes et ai plutôt du mal avec les museaux que je vais considérer trop longs. C'est par ailleurs quelque chose aussi que je cherche à travailler sur certaines de mes lignées à l'élevage. Je suis contente de ne pas avoir trop de difficulté à le corriger.
J'aime les joues bien développée et les tête plutôt rondes grâce à l'effet des joues poilues justement ou la forme de la mâchoire.
Niveau oreille c'est quelque chose avec lequel je souhaiterais être plus intransigeante avec le temps et j'ai conscience que ce n'est pas toujours quelque chose de facile à travailler. J'aime les petites oreilles triangulaires portées en casquette comme l'indique le standard. J'aime quand elles sont placées à la bonne hauteur sur le crâne, dans la continuité de la ligne de l'oeil. Je trouve qu'on voit vraiment facilement sur des chiens des oreilles pas idéales, chez moi la première. C'est vraiment quelque chose de pas toujours évident à travailler, mais pareillement que sur d'autres points, je suis contente de voir de l'amélioration sur ma sélection. On voit très facilement des oreilles trop grosses, trop longues, trop épaisses, trop pointues ou trop écartées. Le Shiba doit avoir de petites oreilles mignonnes pour ne pas ressembler à une autre race selon moi.
Au niveau des yeux ils seront foncés de préférence et en amande. Avec comme indiqué plus haut quelque chose qui se passe vraiment dans le regard. Sur les roux j'aime quand les yeux sont vraiment cernés de noir et sur les noirs et feu j'aime quand il y a des poils clairs autour de l'oeil.
Au niveau des dents j'aimerais le plus possible me rapprocher de sélections ayant toutes leurs dents.
Pour ce qui est des robes, j'aimes les robes bien marquées avec un urajiro présent mais pas forcément en excès ( ex : le blanc envahissant sur du roux ). Sur le noir et feu j'aime quand les marquages feux prennent suffisamment de place et sont bien pigmentés, pour ça je suis bien contente c'est ce que j'ai à la maison.
J'ai une préférence par ailleurs pour la robe noire et feu par rapport aux autres robes, mais j'ai vraiment goût à toutes les travailler correctement.
J'aime les roux plutôt relativement pigmentés et n'apprécie vraiment pas la robe rousse charbonnée lorsque la présence de poils noirs est selon moi excessive.
Pour ce qui est des sésames, je préfère les sésames noirs plutôt froids, c'est à dire plus grisés, plus noirs. Mais je sais largement apprécier des sésames noirs plus chaud.
Pour les sésames rouges j'aime les chiens dont la robe est vraiment marquée et uniforme sur le corps avec un bonnet de la veuve très visible, je souhaite par ailleurs travailler là dessus.
Au niveau de la fourrure j'aime quand celle ci est dense et pas trop courte. J'aime les chiens vraiment fournis en poils.
CARACTÈRE :
Pour ce qui est du caractère il faut savoir que j'adore les Shiba plutôt dans l'interaction avec l'humain, mais vraiment avec un côté coquin et malicieux ! J'aime les chiens à l'esprit vifs et plutôt joueurs. J'aime les chiens qui ont ce besoin de créer un lien fusionnel avec l'humain mais sans rentrer dans quelque chose de trop pot de colle non plus. J'aime les Shiba qui ont leur indépendance et qui savent faire leur vie pendant des heures, mais qui ont malgré tout ce côté très festifs et expressifs avec l'humain quand c'est le moment.
J'aime les chiens intelligents qui réfléchissent vraiment et qui ont du libre arbitre.
En revanche, une chose à laquelle je fais très attention et n'apprécie vraiment, mais alors vraiment pas du tout, sur les chiens de manière générale, toute races confondues... C'est la sensibilité.
J'ai quelques chiennes sensibles et en aurait sûrement toujours de temps en temps. Il y en a certaines qui le sont hélas par manque de sociabilisation ( par exemple lorsqu'elles sont arrivées déjà adulte à l'élevage). Avec celles là je remarque que sur les chiots ça va et l'objectif serait de garder mieux que maman niveau caractère.
Puis il y a celles dont c'est vraiment la nature et ça c'est plus compliqué. Il faut vraiment tenter de garder mieux dessus et je dirais ne pas faire reproduire plus une fois que l'objectif est atteint.
Ce que je décrit comme sensibilité ce sont les chiens qui vont se mettre facilement en stress ou en panique dès que des éléments de leur environnement changent, dès qu'il y a trop de bruits, dès qu'on hausse un peu le ton...
Non seulement je n'aime pas ce caractère mais en plus de ça je peux avoir de la difficulté à le gérer car cela ne me correspond vraiment pas. J'aurai donc tendance à vite replacer dans des familles plus adaptées ces chiens une fois que j'aurai réussi à garder dessus.
Niveau manipulations j'aimerais tant que possible sélectionner sur des chiens très cool avec ça qui ne stressent pas et ne sont pas trop dans le fameux côté drama queen du Shiba. J'ai conscience que c'est bien souvent ce qu'on fait du chien et comment on réagit face à ces comportements qui a tendance à le développer ou l'amoindrir... Mais je tiens tout de même à produire des chiots qui n'ont pas cette sensibilité dès le début, parce que oui, il y a des lignées plus sensibles à ça que d'autres.
Pour ce qui est des ententes congénères évidement je préfère les chiens qui s'adaptent facilement à la vie avec des copains et des chiens plutôt sociables. Mais j'ai conscience que chez le Shiba, notamment avec des chiens entiers, on peut avoir des individus un peu tendus à certaines situations, notamment avec les congénères de même sexe et je ne pense pas avoir la prétention de pouvoir sélectionner que des chiens dans le monde des bisounours qui font copains avec tout le monde.
En revanche, les traits de caractères exacerbés avec les congénères tels que de la méfiance, de l'agressivité, de la protection de ressource systématique... Je vais avoir également tendance à les écarter de la reproduction après avoir réussi à sélectionner mieux dessus. Encore une fois je sais qu'il y a une grosse part d'environnemental aussi sur ce type de comportement avec notamment le vécu du chien, l'éducation et la sociabilisation apportées, le fait qu'il y ai eu ou non des mauvaises expériences... Mais à nouveau, il y a aussi des chiens dont c'est juste le caractère et ça je n'en veut vraiment pas.
J'aime les chiens sociables avec les humains et non peureux des inconnus, mais comme pour avec les congénères, je ne demande pas du bisounours pour autant. J'aime aussi les Shiba qui communiquent facilement leurs limites sans excès et qui refusent des contacts si ils n'ont tout simplement pas envie.
En caractère j'aime donc les Shiba bien dans leurs pattes, qui sont quand même ce qu'on décrit chez le Shiba, soit avec un côté un peu indépendant, mais à la fois avec une recherche de lien fort avec son humain et qui le montre facilement. Il ne sera pas forcément toujours open avec les autres humains sans que ce soit problématique, pour moi c'est ok. Mais c'est ok aussi les clown joyeux qui adorent tous les humains de la planète.
Un chien qui a le droit d'avoir sa petite sensibilité mais qui n'est pour autant pas handicapé avec ça au quotidien et ne se met pas dans des états pas possibles pour des manipulations ou une perturbation dans l'environnement.
Un Shiba qui n'est peut être pas forcément copains avec tout les autres ( après les bisounours c'est cool aussi, mais avoir conscience que c'est pas possible de demander ça sur une majorité d'individus selon moi ), mais qui n'est pas asociale et désagréable avec les autres pour autant.
> De manière globale j'aime les chiens avec de l'allure, de la fierté, des messages forts à transmettre. De beaux chiens dans le standard qui dégagent quelque chose.
J'aime les chiens à l'aise dans leur vie et qui ne se prennent pas trop la tête. Je souhaiterais produire des chiots à cette image. Réussir à travailler des lignées pour obtenir ce résultat au maximum.

Ce que je recherche chez le Chien Finnois de Laponie : Morphologie et Caractère
Chaque race a son standard ainsi que ses traits comportementaux et les éleveurs se doivent de le suivre dans leurs productions. Mais nous avons tous des goûts et des préférences de types qui font qu'à la longue on tente de se rapprocher gentiment de ce type idéal.
Dans cet article je vais donc vous parler de ce que j'aime le plus en type chez le Finnois et ce que j'aimerais produire.
Sur le plan du caractère je vais également vous parler de ma vison idéale du Finnois et ce que je souhaite produire.
MORPHOLOGIE :
Pour moi le finnois doit représenter un chien plutôt joyeux et doux dans son expression. Il doit avoir une expression amicale et assez attendrissante.
J'aime aussi les chiens qui présentent une certaines fierté et beaucoup de prestance dans leurs moment de sérieux. Quoi qu'il en soit je pense que l'expression doit dégager quelque chose de très positif, un chien fier mais à la fois enjoué.
Dans leurs postures j'aime quand ils sont alertes et sérieux, quand ils jouent le jeu lors d'un statique en expositions canines. Mais j'aime aussi tellement quand ils ont cette nonchalance à la maison, ce côté gros nounours maladroit avec sa démarche chaloupée pour venir faire un câlin, les oreilles baissées et disparues dans la masse de poils.
Concernant la taille, tant que celle ci est standard cela me convient.
Le dysmorphisme de genre est important pour moi, une femelle doit ressembler à une femelle et un mâle à un mâle.
J'aime les chiens avec une bonne ossature puissante et solide.
J'aime les modèles ni trop longs ni trop courts, mais avec un aspect général plutôt compact malgré tout.
J'aime les dos droit et vigoureux, musclé.
J'ai tendance à aimer la rondeur dans son ensemble et ne vais pas trop apprécié les chiens avec un aspect trop longilignes et fin à mon goût.
J'aime lorsque le poitrail est suffisamment développé.
La cage thoracique doit être plutôt arrondie et descend suffisamment, mais pas en excès.
Au niveau des membres, j'aime quand ils sont bien osseux et solides. J'aime lorsque les postérieurs sont suffisamment angulés et lorsque les antérieurs sont bien droits et solides, notamment au niveau du poignet. Les aplombs doivent être corrects.
J'aime quand les pieds sont plutôt ronds et ne s'étalent pas trop au sol.
Concernant la tête, j'aime les chiens avec un stop relativement marqué. Je ne suis vraiment pas fan des têtes toute en longueur. J'aime quand le crâne est un peu rond voir légèrement bombé avec un sillon frontal marqué.
J'aime quand les oreilles sont levées et de taille moyennes à petites et triangulaires. Je n'aime pas les trop grandes oreilles, ni trop larges. Elles doivent être placées à la bonne hauteur sur le crâne, pas trop sur le côté mais pas trop haut non plus.
J'aime lorsque les joues sont bien développées, notamment avec la forme de la mâchoire mais aussi la fourrure.
L'oeil selon moi doit être plutôt ovale, mais parfois certaines formes légèrement plus rondes ne me gênent pas.
Le museau selon moi doit être bien rempli, qu'il soit plutôt rond ou carré selon moi il ne doit pas être trop long.
Concernant les robes, je n'ai pas vraiment d'idéale car il y a une telle variété dans la race qu'elles se valent toutes sur un chien bien typé. En revanche, j'admet avoir un petit crush pour les chiens chocolats et charbonnés.
Pour la fourrure j'aime qu'elle soit très développée ! J'aime quand grâce à la fourrure on a d'autant plus cette aspect de rondeur. J'aime notamment quand elle est vraiment développée chez le mâle.
CARACTÈRE :
Pour moi comme dit plus haut, le finnois doit vraiment être un chien enjoué et vif. J'aime profondément leur côté clown un peu grain de folie qui leur donne un côté vraiment de dérision. Pour moi le Finnois c'est un chien qui a de l'humour malgré lui, il a ce petit côté rigolo et un peu "nounouille" naturellement. C'est un chien avec beaucoup d'auto-dérision qui ne se prend pas trop au sérieux. Il a un charme fou et cherche à séduire, à faire rire, à attendrir...
C'est un chien selon moi presque toujours partant pour un moment de câlin ou de jeu.
Je vais préférer les chiens vraiment très à l'aise avec l'humain, qui ne se posent pas la question et qui aiment tout le monde sans exception, avec ce côté vraiment dans le monde des bisounours, quasiment toujours content au contact d'un bipède.
Ce côté là va être important pour moi, je veux vraiment réussir à produire des chiots qui inspireront cette "gagaterie" que je recherche et qui mettront toujours leurs familles et leurs proches en confiance. Des chiens qui sont facilement à l'aise dans la vie de tous les jours et qui ne sont pas perturbés par des changements dans le quotidien. Des chiens confiants et plutôt solides mentalement.
J'aime les chiens globalement à l'écoute de l'humain et avec lesquels il serait facilement possible de trouver une activité à partager à deux.
Malgré son côté parfois un peu "gentil neuneu", j'aime que ce soit tout de même des chiens intelligents qui comprennent ce qu'on leur demande et se nourrissent d'expériences déjà vécues pour progresser.
Ce avec quoi j'ai beaucoup de mal en revanche, toutes races confondue, c'est la sensibilité. Par sensibilité je vois notamment les chiens qui se trouvent être vraiment perturbés par l'inconnu ( humain ou environnement ), ce n'est pas vraiment ce que je recherche chez le finnois, moi qui au contraire aime plutôt les chiens très à l'aise.
Une de mes chiennes et comme ça uniquement sur le côté humain inconnus et c'est quelque chose que je vais chercher à améliorer sur les portées.
Ensuite en terme de sensibilité, ce avec quoi je peux avoir de la difficulté c'est le côté parfois éponge à émotions du finnois. Je sais que cette façon que le finnois a d'être très réceptif aux émotions de son humain c'est quelque chose d'assez présent dans la race. À la foi j'aime ce côté assez fusionnel que le chien peut avoir avec l'humain. Mais d'un côté certains chiens sont vraiment très sensibles à ça et épongent énormément les émotions de leurs humains et cela est donc aussi compliqué à gérer pour eux que leurs humains. Je vais donc préférer des finnois avec un côté éponge assez modéré, si on peut dire ça comme ça ! Un chien qui ne prendra pas trop tout à coeur et qui saura avoir parfois une certaine indépendance vis à vis des émotions de son humain.
J'aime quand ce sont des chiens qui avec le temps et du travail arrivent facilement à mieux gérer leurs frustration et par exemple ne pas être trop aboyeurs ou destructeurs.
> De manière globale j'aime les chiens qui m'inspirent une grosse envie de câlin tant par leur physique et leur caractère. Le finnois doit être un compagnon du quotidien qui rempli le foyer de joie mais aussi de rires.
Je souhaite faire naître des chiots qui seront dans cette vision idéale pour moi de la race.
Dans cet article je vais donc vous parler de ce que j'aime le plus en type chez le Finnois et ce que j'aimerais produire.
Sur le plan du caractère je vais également vous parler de ma vison idéale du Finnois et ce que je souhaite produire.
MORPHOLOGIE :
Pour moi le finnois doit représenter un chien plutôt joyeux et doux dans son expression. Il doit avoir une expression amicale et assez attendrissante.
J'aime aussi les chiens qui présentent une certaines fierté et beaucoup de prestance dans leurs moment de sérieux. Quoi qu'il en soit je pense que l'expression doit dégager quelque chose de très positif, un chien fier mais à la fois enjoué.
Dans leurs postures j'aime quand ils sont alertes et sérieux, quand ils jouent le jeu lors d'un statique en expositions canines. Mais j'aime aussi tellement quand ils ont cette nonchalance à la maison, ce côté gros nounours maladroit avec sa démarche chaloupée pour venir faire un câlin, les oreilles baissées et disparues dans la masse de poils.
Concernant la taille, tant que celle ci est standard cela me convient.
Le dysmorphisme de genre est important pour moi, une femelle doit ressembler à une femelle et un mâle à un mâle.
J'aime les chiens avec une bonne ossature puissante et solide.
J'aime les modèles ni trop longs ni trop courts, mais avec un aspect général plutôt compact malgré tout.
J'aime les dos droit et vigoureux, musclé.
J'ai tendance à aimer la rondeur dans son ensemble et ne vais pas trop apprécié les chiens avec un aspect trop longilignes et fin à mon goût.
J'aime lorsque le poitrail est suffisamment développé.
La cage thoracique doit être plutôt arrondie et descend suffisamment, mais pas en excès.
Au niveau des membres, j'aime quand ils sont bien osseux et solides. J'aime lorsque les postérieurs sont suffisamment angulés et lorsque les antérieurs sont bien droits et solides, notamment au niveau du poignet. Les aplombs doivent être corrects.
J'aime quand les pieds sont plutôt ronds et ne s'étalent pas trop au sol.
Concernant la tête, j'aime les chiens avec un stop relativement marqué. Je ne suis vraiment pas fan des têtes toute en longueur. J'aime quand le crâne est un peu rond voir légèrement bombé avec un sillon frontal marqué.
J'aime quand les oreilles sont levées et de taille moyennes à petites et triangulaires. Je n'aime pas les trop grandes oreilles, ni trop larges. Elles doivent être placées à la bonne hauteur sur le crâne, pas trop sur le côté mais pas trop haut non plus.
J'aime lorsque les joues sont bien développées, notamment avec la forme de la mâchoire mais aussi la fourrure.
L'oeil selon moi doit être plutôt ovale, mais parfois certaines formes légèrement plus rondes ne me gênent pas.
Le museau selon moi doit être bien rempli, qu'il soit plutôt rond ou carré selon moi il ne doit pas être trop long.
Concernant les robes, je n'ai pas vraiment d'idéale car il y a une telle variété dans la race qu'elles se valent toutes sur un chien bien typé. En revanche, j'admet avoir un petit crush pour les chiens chocolats et charbonnés.
Pour la fourrure j'aime qu'elle soit très développée ! J'aime quand grâce à la fourrure on a d'autant plus cette aspect de rondeur. J'aime notamment quand elle est vraiment développée chez le mâle.
CARACTÈRE :
Pour moi comme dit plus haut, le finnois doit vraiment être un chien enjoué et vif. J'aime profondément leur côté clown un peu grain de folie qui leur donne un côté vraiment de dérision. Pour moi le Finnois c'est un chien qui a de l'humour malgré lui, il a ce petit côté rigolo et un peu "nounouille" naturellement. C'est un chien avec beaucoup d'auto-dérision qui ne se prend pas trop au sérieux. Il a un charme fou et cherche à séduire, à faire rire, à attendrir...
C'est un chien selon moi presque toujours partant pour un moment de câlin ou de jeu.
Je vais préférer les chiens vraiment très à l'aise avec l'humain, qui ne se posent pas la question et qui aiment tout le monde sans exception, avec ce côté vraiment dans le monde des bisounours, quasiment toujours content au contact d'un bipède.
Ce côté là va être important pour moi, je veux vraiment réussir à produire des chiots qui inspireront cette "gagaterie" que je recherche et qui mettront toujours leurs familles et leurs proches en confiance. Des chiens qui sont facilement à l'aise dans la vie de tous les jours et qui ne sont pas perturbés par des changements dans le quotidien. Des chiens confiants et plutôt solides mentalement.
J'aime les chiens globalement à l'écoute de l'humain et avec lesquels il serait facilement possible de trouver une activité à partager à deux.
Malgré son côté parfois un peu "gentil neuneu", j'aime que ce soit tout de même des chiens intelligents qui comprennent ce qu'on leur demande et se nourrissent d'expériences déjà vécues pour progresser.
Ce avec quoi j'ai beaucoup de mal en revanche, toutes races confondue, c'est la sensibilité. Par sensibilité je vois notamment les chiens qui se trouvent être vraiment perturbés par l'inconnu ( humain ou environnement ), ce n'est pas vraiment ce que je recherche chez le finnois, moi qui au contraire aime plutôt les chiens très à l'aise.
Une de mes chiennes et comme ça uniquement sur le côté humain inconnus et c'est quelque chose que je vais chercher à améliorer sur les portées.
Ensuite en terme de sensibilité, ce avec quoi je peux avoir de la difficulté c'est le côté parfois éponge à émotions du finnois. Je sais que cette façon que le finnois a d'être très réceptif aux émotions de son humain c'est quelque chose d'assez présent dans la race. À la foi j'aime ce côté assez fusionnel que le chien peut avoir avec l'humain. Mais d'un côté certains chiens sont vraiment très sensibles à ça et épongent énormément les émotions de leurs humains et cela est donc aussi compliqué à gérer pour eux que leurs humains. Je vais donc préférer des finnois avec un côté éponge assez modéré, si on peut dire ça comme ça ! Un chien qui ne prendra pas trop tout à coeur et qui saura avoir parfois une certaine indépendance vis à vis des émotions de son humain.
J'aime quand ce sont des chiens qui avec le temps et du travail arrivent facilement à mieux gérer leurs frustration et par exemple ne pas être trop aboyeurs ou destructeurs.
> De manière globale j'aime les chiens qui m'inspirent une grosse envie de câlin tant par leur physique et leur caractère. Le finnois doit être un compagnon du quotidien qui rempli le foyer de joie mais aussi de rires.
Je souhaite faire naître des chiots qui seront dans cette vision idéale pour moi de la race.

Sécurité routière : La caisse de transport ou la cage
Il s'agit d'un sujet qui me tient plutôt à coeur, je ne saurais dire vraiment pourquoi, mais quand cela touche à la sécurité de nos compagnon je trouve qu'il est important d'être vraiment informé sur certaines choses.
Aujourd'hui en 2025, encore trop peu de personnes prennent au sérieux le sujet de la sécurité des chiens lors des transports. Sur les trajets en voiture de nombreuses personnes continuent de transporter leurs chiens simplement assis à l'arrière ou le siège avant, parfois attachés ou non.
Cependant il faut savoir que seules la caisse de transport ou la cage garantissent au mieux la sécurité de nos chiens.
1. Protéger votre chien :
En effet, la caisse de transport ou la cage permettent au chien d'être contenu dans un espace fermé qui pourra le protéger en cas de choc d'objets et d'accidents.
Un chien installé simplement sur un siège passager, ou dans le coffre également, se trouve être un projectile de taille en cas d'accident ou de freinage abrupte. Si le chien n'est pas attaché il sera propulsé à l'avant du véhicule et dans les cas les plus extrêmes il pourra même traverser le par-brise. Si le chien est attaché il subira une grosse pression sur son harnais ou collier qui ne seront pas sans conséquences non plus.
Dans le cas d'un accident durant lequel le véhicule se retrouverait plié, écrasé, couché sur le côté... la caisse de transport ou la cage tenteront de garantir un espace clos sécuritaire dans lequel votre chien subira dans les meilleurs cas le moins de pressions et de turbulences possibles. Il sera également protégé un minimum des bris de verres en cas de la casse des vitres ainsi que des autres objets pouvant devenir des projectiles.
Enfin, en cas d'accident et de vitre cassées, votre chien contenu dans une caisse ne pourra pas s'échapper du véhicule et ainsi divaguer sur la route ou en pleine nature.
Il est donc particulièrement recommandé d'avoir une caisse de transport ou une cage solides, adaptées à la taille de votre chien et idéalement stabilisées ou sanglées dans le véhicule afin de limiter le phénomène de projection.
Concernant le confort de votre chien, sachez que celui ci sera en général bien mieux dans une caisse de transport stabilisée plutôt que sur une banquette ou libre dans le coffre. En effet, il a été constaté que les chiens se montrent moins malades en voiture lorsqu'ils sont dans une caisse de transport.
Pour y ajouter du confort n'hésitez pas à mettre une couverture dans sa caisse, de quoi mâchouiller, ect.
2. Vous protéger :
En cas d'accident, comme indiqué plus haut, le chien non contenu peut devenir un sacré projectile et si il vous atterrit dessus, surtout suivant son poids, vous pourriez être gravement blessé également.
Ensuite, dans un accident on ne peut pas prévoir les réactions de panique de son chien. En cas de peur et/ou de douleurs, celui ci pourra potentiellement se montrer très dangereux avec un risque de morsure élevé. Même si vous connaissez très bien votre chien, dans un moment aussi chaotique que peut être un accident, vous ne pouvez absolument pas être sûr de ses réactions. À savoir que vous aussi vous pourriez être potentiellement blessés et/ ou sonnés dans cette situation et il sera grandement profitable en cet instant que vous puissiez vous concentrer sur votre état à vous, reprendre vos esprits, contacter les secours... Sans avoir à gérer en plus un chien complètement en panique dans l'habitacle, d'autant plus si vous êtes coincés à l'intérieur en raison de la position du véhicule lors de l'accident.
3 - Protéger les autres :
Dans le cas d'accidents qui nécessitent de l'aide, toutes personnes qui tenteront de venir à vous seront ravies de ne pas avoir à gérer un chien potentiellement paniqué et pourront se concentrer sur votre secours.
Il est inconscient de faire prendre également aux services de secours de tels risques.
Dans le cas où le chien lui aussi est blessé dans sa caisse de transport, son extraction du véhicule sans risque de morsure sera bien plus facile ainsi que la gestion de l'après. Parce que oui, les services de secours vous viennent en aide mais si jamais il faut vous transporter à l'hôpital, que faire du chien ? Encore une fois celui ci sera plus en sécurité et aidant si il est contenu dans une caisse.
Également, dans le cas où votre chien s'enfuit du véhicule et divague sur la route, celui ci deviendra dangereux pour les autres conducteurs qui risqueront de le percuter, d'autant plus si le chien n'est pas dans son état normal. Cela est donc dangereux pour votre animal mais également les autres automobilistes qui pourraient causer des accidents en raison de sa présence sur la route.
> Pour conclure, avoir son chien contenu lors d'un trajet est une manière de tenter de garder au mieux tout le monde en sécurité.
J'aimerais dire que les accidents de voiture ça n'arrive pas qu'aux autres !
Il est important de réaliser que cela peut arriver à n'importe qui, à n'importe quel moment, n'importe où !
Personne n'est à l'abris, même sur des trajets courts et habituels.
Il est important selon moi en 2025 de prendre en considération les mesures de sécurités qui existent afin de protéger au mieux nos chiens lors des trajets. Il ne faut pas attendre d'avoir un accident grave mettant la vie de votre animal en danger pour réagir.
Nous les humains nous nous attachons en voiture, on attache nos bébés à des dispositifs adaptés. Pourquoi ne pas faire de même pour nos chiens ?
Alors je vois venir ceux qui se diront.... Si j'attache mon chien comme nous ça suffit alors ?
Nous on ne mord pas les autres humains dans le véhicule en cas de panique ni les secouristes qui viennent nous sortir de là en cas d'accident ;-)
Donc pensons toujours que par cette acte c'est toute une chaîne qui est protégée !
Aujourd'hui en 2025, encore trop peu de personnes prennent au sérieux le sujet de la sécurité des chiens lors des transports. Sur les trajets en voiture de nombreuses personnes continuent de transporter leurs chiens simplement assis à l'arrière ou le siège avant, parfois attachés ou non.
Cependant il faut savoir que seules la caisse de transport ou la cage garantissent au mieux la sécurité de nos chiens.
1. Protéger votre chien :
En effet, la caisse de transport ou la cage permettent au chien d'être contenu dans un espace fermé qui pourra le protéger en cas de choc d'objets et d'accidents.
Un chien installé simplement sur un siège passager, ou dans le coffre également, se trouve être un projectile de taille en cas d'accident ou de freinage abrupte. Si le chien n'est pas attaché il sera propulsé à l'avant du véhicule et dans les cas les plus extrêmes il pourra même traverser le par-brise. Si le chien est attaché il subira une grosse pression sur son harnais ou collier qui ne seront pas sans conséquences non plus.
Dans le cas d'un accident durant lequel le véhicule se retrouverait plié, écrasé, couché sur le côté... la caisse de transport ou la cage tenteront de garantir un espace clos sécuritaire dans lequel votre chien subira dans les meilleurs cas le moins de pressions et de turbulences possibles. Il sera également protégé un minimum des bris de verres en cas de la casse des vitres ainsi que des autres objets pouvant devenir des projectiles.
Enfin, en cas d'accident et de vitre cassées, votre chien contenu dans une caisse ne pourra pas s'échapper du véhicule et ainsi divaguer sur la route ou en pleine nature.
Il est donc particulièrement recommandé d'avoir une caisse de transport ou une cage solides, adaptées à la taille de votre chien et idéalement stabilisées ou sanglées dans le véhicule afin de limiter le phénomène de projection.
Concernant le confort de votre chien, sachez que celui ci sera en général bien mieux dans une caisse de transport stabilisée plutôt que sur une banquette ou libre dans le coffre. En effet, il a été constaté que les chiens se montrent moins malades en voiture lorsqu'ils sont dans une caisse de transport.
Pour y ajouter du confort n'hésitez pas à mettre une couverture dans sa caisse, de quoi mâchouiller, ect.
2. Vous protéger :
En cas d'accident, comme indiqué plus haut, le chien non contenu peut devenir un sacré projectile et si il vous atterrit dessus, surtout suivant son poids, vous pourriez être gravement blessé également.
Ensuite, dans un accident on ne peut pas prévoir les réactions de panique de son chien. En cas de peur et/ou de douleurs, celui ci pourra potentiellement se montrer très dangereux avec un risque de morsure élevé. Même si vous connaissez très bien votre chien, dans un moment aussi chaotique que peut être un accident, vous ne pouvez absolument pas être sûr de ses réactions. À savoir que vous aussi vous pourriez être potentiellement blessés et/ ou sonnés dans cette situation et il sera grandement profitable en cet instant que vous puissiez vous concentrer sur votre état à vous, reprendre vos esprits, contacter les secours... Sans avoir à gérer en plus un chien complètement en panique dans l'habitacle, d'autant plus si vous êtes coincés à l'intérieur en raison de la position du véhicule lors de l'accident.
3 - Protéger les autres :
Dans le cas d'accidents qui nécessitent de l'aide, toutes personnes qui tenteront de venir à vous seront ravies de ne pas avoir à gérer un chien potentiellement paniqué et pourront se concentrer sur votre secours.
Il est inconscient de faire prendre également aux services de secours de tels risques.
Dans le cas où le chien lui aussi est blessé dans sa caisse de transport, son extraction du véhicule sans risque de morsure sera bien plus facile ainsi que la gestion de l'après. Parce que oui, les services de secours vous viennent en aide mais si jamais il faut vous transporter à l'hôpital, que faire du chien ? Encore une fois celui ci sera plus en sécurité et aidant si il est contenu dans une caisse.
Également, dans le cas où votre chien s'enfuit du véhicule et divague sur la route, celui ci deviendra dangereux pour les autres conducteurs qui risqueront de le percuter, d'autant plus si le chien n'est pas dans son état normal. Cela est donc dangereux pour votre animal mais également les autres automobilistes qui pourraient causer des accidents en raison de sa présence sur la route.
> Pour conclure, avoir son chien contenu lors d'un trajet est une manière de tenter de garder au mieux tout le monde en sécurité.
J'aimerais dire que les accidents de voiture ça n'arrive pas qu'aux autres !
Il est important de réaliser que cela peut arriver à n'importe qui, à n'importe quel moment, n'importe où !
Personne n'est à l'abris, même sur des trajets courts et habituels.
Il est important selon moi en 2025 de prendre en considération les mesures de sécurités qui existent afin de protéger au mieux nos chiens lors des trajets. Il ne faut pas attendre d'avoir un accident grave mettant la vie de votre animal en danger pour réagir.
Nous les humains nous nous attachons en voiture, on attache nos bébés à des dispositifs adaptés. Pourquoi ne pas faire de même pour nos chiens ?
Alors je vois venir ceux qui se diront.... Si j'attache mon chien comme nous ça suffit alors ?
Nous on ne mord pas les autres humains dans le véhicule en cas de panique ni les secouristes qui viennent nous sortir de là en cas d'accident ;-)
Donc pensons toujours que par cette acte c'est toute une chaîne qui est protégée !

Les gènes de couleurs et textures de poils chez le Shiba
Grâce à la connaissance de quelques gènes concernant les robes chez le Shiba, nous pouvons parfois déterminer quelles seront les robes à naître lors d'un mariage et tout simplement mieux comprendre les robes de nos chiens.
En Shiba il n'y a pas une grosse multitude de robes dans le standard et donc de gènes de couleurs. Il est donc plutôt facile de comprendre et déterminer quelles pourraient être les robes à naître sur une portée grâce à des calculs simples de la transmission génétique basés sur la Loi de Mendel ( loi de la ségrégation ).
1- Les robes du standard : Locus A
Les robes du standard ( noir et feu, roux, roux charbonné, sésame, sésame noir, sésame rouge ) sont caractérisées pas une combinaison de deux gènes sur le locus A.
Il y a des gènes dominants et récessifs, ce qui va lors de la combinaison leur donner plus ou moins d'expressions.
Voici donc la liste des gènes sur le locus A du plus au moins dominant:
- AY : roux, fauve
- aw : agoutis sauvage / sésame
- ays : Yellow Shaded / sésame rouge
- at : noir et feu
Et voici donc toutes les combinaisons possibles avec ces différents gènes et leurs expressions phénotypiques, ainsi que ce que ces chiens pourraient produire :
- AYAY : roux, plus ou moins intense, ce chien ne porte que le gène roux et ne pourra par ailleurs que produire des chiens au phénotype roux.
- AYat : Roux porteur de noir et feu, ce chien peut être phénotype roux ou roux charbonné. Suivant avec qui il est marié il pourrait produire de toutes les couleurs.
- AYaw : Roux porteur de sésame, phénotype roux ou roux charbonné. Ce chien selon avec qui il est marié ne pourra produire que du roux en phénotype ou du sésame.
-AYays : Roux porteur de sésame rouge, phénotype roux. Ce chien selon avec qui il est marié ne pourra produire que du roux, du sésame rouge ou du sésame noir.
- awaw : sésame, parfois aussi confondu sur le phénotype avec le sésame noir. Ce chien ne pourra produire suivant avec qui il est marié uniquement du sésame, sésame noir et roux.
- awat : Sésame noir ( sésame porteur de noir et feu ), phénotype sésame noir. Ce chien selon avec qui il est marié peut produire toute les couleurs.
- Aways : Sésame porteur de sésame rouge, phénotype sésame noir/sésame. Ce chien selon avec qui il est marié pour produire du roux phénotype, du sésame et du sésame rouge.
- aysat : sésame rouge ( porteur de noir et feu ), phénotype sésame rouge. Ce chien selon avec qui il est marié peut produire de toute les couleurs.
- aysays : sésame rouge, phénotype sésame rouge parfois plus clair. Ce chien selon avec qui il est marié peut produire du roux phénotype, du sésame et du sésame rouge.
- atat : noir et feu, phénotype noir et feu. Ce chien suivant avec qui il est marié pourra produire toutes les couleurs.
2- Les gènes de robe et de textures de poils sur d'autres locus :
- Le gène blanc sur le locus E est le gène responsable des Shiba à la robe blanche, qui est non standard en France, mais ce qu'on appelle aussi un Shiba porteur de blanc, souvent reconnaissable par un urajiro plus marqué et blanc dès la naissance.
Un chien blanc est "ee", un chien porteur de blanc est "Ee" et un chien non porteur est "EE".
Il est important de comprendre que puisqu'il s'agit de deux Locus différents, le chien a malgré tout des gènes de robes sur le locus A, mais ceux ci ne s'expriment pas, en raison de l'action du locus E qui est dominante. Ainsi un chien locus A noir et feu "atat"peut donc être blanc si il est "ee" sur le locus E.
Le calcul de la transmission de ce gène se fait lui aussi avec la Loi de Mendel, dans le cas où l'un des deux parents ( voire les deux) est porteur.
- Le gène poils long sur le locus L est le gène qui va faire que certains Shiba naissent avec les poils longs, ce qui est non standard. Même principe que pour le gène blanc, un chien à poils longs est "ll", un chien porteur de poils longs est "Ll" et un chien non porteur "LL". Les calculs de transmission sont identiques.
- Le gène pinto sur le locus S est le gène qui va provoquer des panachures blanches plus ou moins marquées dans le pelage du chien, ce qui est hors standard. Même principe, un chien pinto est "ss", un chien porteur de pinto "Ss" et un chien non porteur "SS". Même calcul de transmission. Comme pour le gène blanc, ce gène est "par dessus" le gène de la robe sur le locus A, ainsi il est possible de voir toutes les robes avec des panachures en plus dessus.
- Le gène intensité est sur le locus I, c'est un gène qui va donner aux robes rousses, aux marquages feu ainsi qu'au rouge dans les robes sésame des couleurs plus marquées et plus chaudes.
Cette fois ci un chien qui ne porte pas ce gène est dit comme "ii", un chien porteur est "Ii" et un chien porteur homozygote est "II". Même calcul de transmission que les autres.
> Dès mes débuts dans l'élevage de la race j'ai voulu comprendre ces gènes afin de mieux appréhender les robes des Shiba. C'est quelque chose qui m'a vraiment passionné ! Je m'étais amusée à faire tous les calculs de combinaisons génétiques possibles avec ces gènes là.
Je trouve que c'est très intéressant de comprendre ces principes afin de mieux choisir mes mariages, en ce qui concerne le critère de la robe uniquement bien sûr.
Cela permet également de savoir quoi annoncer comme possibilité de robe sur les mariages ce qui est un atout pour des familles qui souhaitent se positionner.
Image générée par IA.
En Shiba il n'y a pas une grosse multitude de robes dans le standard et donc de gènes de couleurs. Il est donc plutôt facile de comprendre et déterminer quelles pourraient être les robes à naître sur une portée grâce à des calculs simples de la transmission génétique basés sur la Loi de Mendel ( loi de la ségrégation ).
1- Les robes du standard : Locus A
Les robes du standard ( noir et feu, roux, roux charbonné, sésame, sésame noir, sésame rouge ) sont caractérisées pas une combinaison de deux gènes sur le locus A.
Il y a des gènes dominants et récessifs, ce qui va lors de la combinaison leur donner plus ou moins d'expressions.
Voici donc la liste des gènes sur le locus A du plus au moins dominant:
- AY : roux, fauve
- aw : agoutis sauvage / sésame
- ays : Yellow Shaded / sésame rouge
- at : noir et feu
Et voici donc toutes les combinaisons possibles avec ces différents gènes et leurs expressions phénotypiques, ainsi que ce que ces chiens pourraient produire :
- AYAY : roux, plus ou moins intense, ce chien ne porte que le gène roux et ne pourra par ailleurs que produire des chiens au phénotype roux.
- AYat : Roux porteur de noir et feu, ce chien peut être phénotype roux ou roux charbonné. Suivant avec qui il est marié il pourrait produire de toutes les couleurs.
- AYaw : Roux porteur de sésame, phénotype roux ou roux charbonné. Ce chien selon avec qui il est marié ne pourra produire que du roux en phénotype ou du sésame.
-AYays : Roux porteur de sésame rouge, phénotype roux. Ce chien selon avec qui il est marié ne pourra produire que du roux, du sésame rouge ou du sésame noir.
- awaw : sésame, parfois aussi confondu sur le phénotype avec le sésame noir. Ce chien ne pourra produire suivant avec qui il est marié uniquement du sésame, sésame noir et roux.
- awat : Sésame noir ( sésame porteur de noir et feu ), phénotype sésame noir. Ce chien selon avec qui il est marié peut produire toute les couleurs.
- Aways : Sésame porteur de sésame rouge, phénotype sésame noir/sésame. Ce chien selon avec qui il est marié pour produire du roux phénotype, du sésame et du sésame rouge.
- aysat : sésame rouge ( porteur de noir et feu ), phénotype sésame rouge. Ce chien selon avec qui il est marié peut produire de toute les couleurs.
- aysays : sésame rouge, phénotype sésame rouge parfois plus clair. Ce chien selon avec qui il est marié peut produire du roux phénotype, du sésame et du sésame rouge.
- atat : noir et feu, phénotype noir et feu. Ce chien suivant avec qui il est marié pourra produire toutes les couleurs.
2- Les gènes de robe et de textures de poils sur d'autres locus :
- Le gène blanc sur le locus E est le gène responsable des Shiba à la robe blanche, qui est non standard en France, mais ce qu'on appelle aussi un Shiba porteur de blanc, souvent reconnaissable par un urajiro plus marqué et blanc dès la naissance.
Un chien blanc est "ee", un chien porteur de blanc est "Ee" et un chien non porteur est "EE".
Il est important de comprendre que puisqu'il s'agit de deux Locus différents, le chien a malgré tout des gènes de robes sur le locus A, mais ceux ci ne s'expriment pas, en raison de l'action du locus E qui est dominante. Ainsi un chien locus A noir et feu "atat"peut donc être blanc si il est "ee" sur le locus E.
Le calcul de la transmission de ce gène se fait lui aussi avec la Loi de Mendel, dans le cas où l'un des deux parents ( voire les deux) est porteur.
- Le gène poils long sur le locus L est le gène qui va faire que certains Shiba naissent avec les poils longs, ce qui est non standard. Même principe que pour le gène blanc, un chien à poils longs est "ll", un chien porteur de poils longs est "Ll" et un chien non porteur "LL". Les calculs de transmission sont identiques.
- Le gène pinto sur le locus S est le gène qui va provoquer des panachures blanches plus ou moins marquées dans le pelage du chien, ce qui est hors standard. Même principe, un chien pinto est "ss", un chien porteur de pinto "Ss" et un chien non porteur "SS". Même calcul de transmission. Comme pour le gène blanc, ce gène est "par dessus" le gène de la robe sur le locus A, ainsi il est possible de voir toutes les robes avec des panachures en plus dessus.
- Le gène intensité est sur le locus I, c'est un gène qui va donner aux robes rousses, aux marquages feu ainsi qu'au rouge dans les robes sésame des couleurs plus marquées et plus chaudes.
Cette fois ci un chien qui ne porte pas ce gène est dit comme "ii", un chien porteur est "Ii" et un chien porteur homozygote est "II". Même calcul de transmission que les autres.
> Dès mes débuts dans l'élevage de la race j'ai voulu comprendre ces gènes afin de mieux appréhender les robes des Shiba. C'est quelque chose qui m'a vraiment passionné ! Je m'étais amusée à faire tous les calculs de combinaisons génétiques possibles avec ces gènes là.
Je trouve que c'est très intéressant de comprendre ces principes afin de mieux choisir mes mariages, en ce qui concerne le critère de la robe uniquement bien sûr.
Cela permet également de savoir quoi annoncer comme possibilité de robe sur les mariages ce qui est un atout pour des familles qui souhaitent se positionner.
Image générée par IA.
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